A) La narration classique dans Les Varais et dans Le Chant du Bienheureux

Sans recourir aux artifices d’exposition, le roman, dans Les Varais comme dans Le Chant du Bienheureux, adopte une trame linéaire, chronologique, sans digressions, sans l’intermédiaire de confidents pour raconter l’enchaînement naturel des événements quotidiens de la vie d’une famille qui habitait, jadis, le domaine des Varais. Il expose l’intrigue à partir de deux drames indissociables l’un de l’autre : d’une part, un drame familial qui relate l’impudence d’un fils qui dépossède son père pour sauver le domaine familial de la ruine et qui n’y parviendra pas et, d’autre part, un drame amoureux, où le roman pourchasse d’abord le bonheur né d’un amour pur qui a uni, sous le toit du domaine des Varais, deux êtres enchantés l’un par l’autre dès le premier regard et focalise ensuite la narration sur leur divorce spirituel et la désagrégation de leur sentiments due à la faiblesse de Frédéric face à son destin, qui le conduit à la folie.

Le roman asservit pour cette mission un narrateur omniscient, démiurge par rapport à sa création. Il en sait plus que tous les personnages. Ce statut lui confère une grande connaissance de ce qui s’est passé dans la vie des personnages. Il connaît les motifs de leurs comportements mais aussi ce que pense chacun et ce qu'ils ressentent l’un envers l’autre. Il perçoit tout de l’attitude et des sentiments des époux. Quand il raconte, il relate une histoire dont le dénouement est connu précédemment par lui. Cette connaissance lui donne le droit d’enrichir le récit de ses commentaires et d’analyser ce qui s’est passé dans l’intériorité du personnage au moment de l’événement, comme l’analyse et le commentaire qu’il donne à propos de l’acte de Frédéric envers son père :

‘« Lorsqu’un étranger le questionnait sur son père, Frédéric se taisait. On disait : "C’est un gaillard ! Il sera plus terrible que le vieux." Une légende régionale le représentait comme une puissante personnalité sans scrupules.
En réalité, Frédéric poursuivait l’accomplissement d’un devoir indiscutable, dont il ne voulait pas divulguer les motifs, et qui le blessait intimement. Ses traits contractés, où l’on croyait voir la marque d’une impitoyable volonté de conquête, exprimaient, en vérité, la gêne d’un rôle qui surpassait les forces de son tendre cœur. » p. 73’

Dans la première section des Varais, le narrateur s’efforce de peindre le portrait de Frédéric et celui de son père avant d’aborder l’histoire entre Frédéric et Marie et avant de concentrer la narration sur la personnalité de celle-ci. Frédéric, jeune homme oisif après qu’il a abandonné ses études, passe sa vie à peindre des tableaux bizarres qui provoquent l’effroi, la surprise et la crainte. Malgré l’affection que le vieillard a pour son fils, il le tient toujours à l’écart de ses affaires. En dépit de son grand âge, il n’aime pas que Frédéric l’aide dans la direction des Varais, comme s’il ne devait jamais prétendre à le remplacer. Dès le début de la narration, ces informations enrichissent indéniablement le récit de tous les ressorts qui rendent intelligible le dénouement des deux drames : la perte du domaine et la folie de Frédéric.

Avec la deuxième section, et après l’entrée en scène de Marie, la narration se focalise sur les rayons du bonheur qui vont colorer l’histoire : Frédéric, que le hasard d’un coup de vent conduit vers Marie, est émerveillé par la beauté de cette jeune fille « trop recherchée, trop difficile, qui demeure pour lui hors de toute réalité »194. Il la demande en mariage par la médiation de Mme Pagés, chez qui les deux jeunes gens prennent des cours de peinture. En Frédéric, Marie trouve l’exception parmi les autres hommes et la délivrance d’une vie vide de bonheur. Devant lui, « elle reprend espoir dans la vie, dans l’amour, qu’elle imagine toujours comme un accord pur, une rencontre magique, imposés par le destin entre deux êtres ». Après le mariage, l’histoire relate les moments de l’intimité du couple, la joie que la présence de Marie crée dans la vie des habitants du domaine ainsi que la contemplation par Frédéric de la surprise de son bonheur : le mariage avec la femme qu’il a crue inaccessible et qui maintenant habite sa vie, et en laquelle il se trouve lui-même. Chez Marie, le narrateur décrit la joie qu’elle ressent dans le domaine des Varais et dans l’amour de Frédéric : elle est heureuse de sa vie conjugale ; « goûtant le repos, si nouveau, du cœur qui ne souhaite plus rien, que ce qu’il possède »195.

Mais en suivant l’histoire du bonheur de ce couple, le narrateur ne peut pas éviter le malheur dans sa narration. Frédéric « ne s’habitue pas à être heureux »196. Des événements et des actes inquiétants chez lui se succèdent dans sa vie conjugale, dissipent peu à peu le bonheur de Marie et altèrent le climat heureux de la famille dans les Varais : d’abord les tableaux bizarres qu’il a peints engendrent la crainte dans le cœur de sa femme, et, après avoir trouvé la sécurité auprès de lui, elle ressent désormais l’inquiétude. En outre, ses fréquentes colères dirigées contre elle, souvent sans rapport avec la réalité, détruisent les signes du bonheur qu’elle a vus chez son mari et frappent son cœur d’un malheur certain et ineffaçable. La communication entre les époux n’existe plus : quand il parle, Marie l’entend sans répondre, sans s’émouvoir des mots de colère qu’il prononce contre elle. Tous deux ont oublié le langage des jours heureux.

Comme une tentative de la part du narrateur pour ne pas permettre à l’agression de la vie de détruire la félicité de ce couple, il raconte après chaque crise ce qui dissipe le malaise dans une sensation de sécurité, de bonheur, de fusion nouvelle des personnages197. De même, les époux tentent, à plusieurs reprises, sans y parvenir, de ramener entre eux un moment heureux d’autrefois par un sourire, une parole prudente. En dépit de toutes les tentatives, l’atmosphère du malheur s’alourdit quand la narration se focalise sur le drame familial : à cause d’une ancienne rivalité entre sa famille et celle de Devermont, M. Ladvéze convainc Frédéric d'éloigner son père des Varais et d'obtenir son abdication en comptant sur Condé, un ancien employé, pour l’assister dans la direction des Varais. La faiblesse de Frédéric et son ignorance des affaires du domaine le poussent à subir cette influence sans prendre en compte la tristesse qu’il provoquera chez son père et sans mesurer la responsabilité inattendue que les événements lui imposent. Sa préoccupation des graves problèmes du domaine auxquels il ne comprend rien, et les effets d’un brusque changement de vie l’éloignent de Marie. De plus, l’inaptitude de Frédéric à gérer le domaine, son incompréhension des affaires, l’impossibilité de s’initier à sa tâche, la malhonnêteté de Condé et ses malversations secrètes entraînent le domaine vers un déficit insurmontable. Finalement, le domaine sera vendu à Condé et la famille ruinée. Ces événements graves, et le sentiment de culpabilité que Frédéric ressent envers son père troublent son esprit et engendrent chez lui un malaise qui le conduit peu à peu à la démence.

La narration suit, d’un rythme affligé, le destin de cette famille : le père meurt après une longue rupture avec son fils à cause de l’usurpation du domaine ; la maladie mystérieuse de Frédéric fait de lui un fantôme sans conscience : il ne peut pas reconnaître Marie, qui le soigne avec abnégation. Cependant des souvenirs confus de l’image de la femme qu’il a aimée jaillissent de sa conscience troublée et animent le cœur de Marie pendant ses derniers jours : « Il y avait ici, dit Frédéric, une femme qui était la maîtresse... Elle était douce… Elle était jolie… Elle avait des yeux comme des violettes… Je l’ai aimée toute ma vie… »198. Enfin, La santé de Marie s’altère subitement et elle meurt après une longue souffrance avec cet homme qu’elle aime, qui lui a donné le bonheur et qui le lui a retiré. Quelques jours après, Frédéric meurt, ne pouvant survivre sans elle. Peut-on savoir ce que vise le roman en adoptant un tel schéma dans Les Varais ? Le bonheur retrouvé doit-il être payé très cher ? Ces questions seront répondues lorsque on comprend le secret du bonheur Chardonnien.

Le schéma des événements dans Le Chant du Bienheureux suit une ligne contraire à celle adoptée dans Les Varais, où le narrateur, comme on l’a vu, raconte la perte du bonheur après que les personnages l’ont goûté dans le mariage. L’histoire estracontée chronologiquement en quatre parties, un prologue et trois titres, dont chacun relate une phase différente de l’existence du héros : l’amertume dans un mariage sans amour, le bonheur dans un amour éphémère, et le sentiment du bonheur dans la vieillesse. La médiation du narrateur y est plus active. Sa présence ne se borne pas à raconter la quotidienneté de la vie des personnages ni à transformer leurs monologues et leurs idées intimes ni à faire part de ses commentaires sur tel ou tel comportement. Elle dépasse ces frontières pour rechercher, dans les premières années du mariage de Pierre et de Rose, ce que la narration passe sous silence, les raisons de l’échec de cette union :

‘« Rose avait cru suivre une aspiration généreuse et toute spirituelle en épousant Pierre. Sans le savoir, elle avait cédé à un penchant vers sa personne, qui se révéla distinctement après le mariage, quand Pierre s’y déroba. Ce dépit obscur s’exprima par un sursaut de l’orgueil, une attitude autoritaire, glaciale et contrariante. Elle justifiait une rancœur très intime en condamnant le caractère de Pierre. Pierre aurait supporté une femme si différente de la jeune fille qui avait su le convaincre s’il n’eût soupçonné chez elle une revendication dissimulée. Il se trouvait maintenant redevable d’un sentiment qu’il n’avait pas cru en cause, et que tout, dans cette belle maison, dans ses liens, semblait lui réclamer.» p. 32.’

Ou encore elle se charge de suggérer ce qui aide à corriger le désaccord existant entre les personnages:

‘« Pour dénouer l’étreinte d’aversion, il eût suffi sans doute d’un geste de sa part, un léger changement dans des nuances de sentiment, choses qui semblaient si faciles et pourtant surhumaines. » p.55.’

Au cours de sa narration des figures du conflit entre ses personnages principaux, le narrateur renonce, pendant un peu du temps, à sa mission pour céder la place aux personnages secondaires - comme Caroline et Lucien, les amis proches du couple. Son but est d'enrichir l’histoire de leurs points de vue sur cette relation et pour analyser les motifs de ce désaccord et de la conclusion à laquelle leurs amis sont arrivés.

Dans le prologue, partie du roman qui relate les événements antérieurs à ceux qui se déroulent dans l’œuvre, une voix extérieure représente la vie des familles des héros, l’enfance et la jeunesse de Pierre et de Rose - les héros principaux - pour arriver enfin à l’événement essentiel autour duquel se noue l’intrigue : la visite de Pierre à Rose dans Grimaud, la propriété qu’elle a héritée de sa famille, et leur conversation, qui est la semence de leur mariage. Dès la première visite chez Rose, Pierre découvre chez cette belle jeune fille blonde une personne forte et heureuse de ce qu’elle possède. Il la voit charmante, possédant de grandes qualités, mais il ne peut pas l’aimer. Pour sa part, elle ressent une étrange impression à l’égard de Pierre. Elle l’aime sans le savoir. Elle pense à lui comme époux, mais un tel mariage ferait scandale auprès de son entourage : elle est issue « d’une race plus fine »199 tandis que lui est un homme pauvre après que son père a perdu le patrimoine familial. Cependant, cet obstacle ne l’empêche pas de réaliser son projet : elle rend de fréquentes visites à Mme Baraduc, la mère de Pierre, au cours desquelles elles parlent de son fils ; et quand il vient lui annoncer la nouvelle de son départ, elle sait le convaincre de changer d’avis.

Sous le titre de Grimaud, l’histoire entre directement dans une autre phase de la vie de Pierre : il vit dans la propriété de Rose, s’est marié avec elle et ils ont maintenant trois enfants. La narration passe sous silence dix ans de la vie de ce couple pour se focaliser seulement sur l’exaspération et l’amertume de Pierre dans sa vie conjugale avec une femme qu’il a épousée « par distraction »200, sans l’aimer, seulement pour contenter en lui « un sûr instinct », une « soif de noblesse illusoire »201, pour que la vie lui fasse deviner qu’elle n’est pas la femme qu’il attend. Rose, qui s’efforce de conclure ce mariage veut ignorer qu’elle a agi par amour. Elle prémédite d’imposer son autorité dans sa maison et, quand elle parle à Pierre, elle s’adresse à lui avec condescendance. Ce comportement fait d’elle « une sotte, autoritaire et vaniteuse »202. Leur vie ensemble se poursuit dans un conflit stérile. Cependant en s’interrogeant « est-il rien de plus beau que de rendre la vie meilleure auprès de nous ? »203  Pierre cherche à rétablir la paix entre eux, à modifier sa vie avec Rose, mais « l’étreinte d’aversion » ne l’abandonne jamais.

En revanche, quand Pierre est ruiné, Grimaud doit être vendu, et la famille doit aller habiter ailleurs, une maison très simple, à Guerrevieille, la maison ancienne où Pierre a vécu son enfance. Rose, qui a connu le luxe, accepte la pauvreté et le changement de son existence. Elle sait bien que son mari ne l’aime pas ; pourtant elle rêve d’une autre existence avec lui : si la fortune les a séparés, peut-être la ruine les unirait-elle. Malheureusement, « on ne donne pas le bonheur comme on veut »204, une déception sentimentale naît chez elle : rien ne change dans leur vie commune, la nouveauté de leur condition se borne à une gêne matérielle et le désaccord reste inéluctable. Entre temps, Pierre pense à trouver de l’argent pour faire vivre sa famille. Il entreprend une vie de labeur qui lui coûte énormément d’efforts et l’éloigne de sa famille.

Après avoir baigné dans une atmosphère d’amertume dans laquelle le lecteur suit le héros dans son conflit conjugal, l’histoire se transforme avec Jeanne, lors d’une autre phase de la vie de Pierre où son destin lui apporte la félicité dans l’amour et dans le travail. Le narrateur passe également sous silence une longue période de l’existence de Pierre pour focaliser la narration sur son existence heureuse, en laissant dans l’ombre sa vie avec Rose. Pierre, par hasard, rencontre Jeanne, la femme qu’il cherche et qui frappe son cœur dès le premier regard. Pendant trois ans, des rencontres secrètes l’unissent à elle. Pour lui, « elle était un repos, un rafraîchissement, une béatitude qui suspend l’âpre conscience de soi et l’oppression de la vie »205. Jeanne, c’est Armand dans Romanesques :une femme veuve, qui n’a connu ni la jeunesse ni la gaieté des amis. Elle s’est mariée en acceptant « d’être aimée sans aimer »206. Elle a perdu son mari tragiquement et regrette de n’avoir pu l’aimer ni le rendre heureux. Ces souvenirs l’obsèdent et emplissent son cœur de remords. En Pierre, elle trouve l’homme qu’elle a rêvé d’aimer. Elle veut qu’il lui consacre sa vie tout entière, pure de tout lien avec le passé. Ainsi, des moments d’intimité et de bonheur de ces deux amoureux enrichissent l’histoire.

Dans son travail, Pierre obtient un nouveau poste qui est pour lui un grand bonheur, une chance inattendue de s’enrichir. Entre temps, il décide de divorcer d’avec Rose, de s’éloigner à jamais de sa famille en l’assurant d’une participation matérielle. Rose, comme auparavant, cherche à le convaincre de changer d’avis et à le contraindre à rester avec elle. Mais cette fois il part, poussé par « une volonté singulièrement ferme »207. Rose est une femme d’élite, elle ne prétend pas le retenir contre son gré. Lorsque tout est perdu, elle s’étourdit de labeur pour étouffer sa douleur.

Mais, comme si la narration était en faveur de Jeanne et de Pierre, souhaitait les rapprocher, prolonger leur félicité et favoriser leur union, le roman annonce brusquement la nouvelle de la mort de Rose au cours d’un voyage. Mais les conséquences ne sont pas celles que l’on souhaite : Rose est plus vivante que jamais dans le souvenir de Pierre. « Il ne l’aime pas, bien entendu, mais elle est la grande affaire sentimentale de sa vie. »208 Il reconnaît son influence dans tous les domaines de son existence. Jeanne, dont la vie passée laisse une forte trace dans ses souvenirs, ressent le remords de Pierre et devine ce qui le préoccupe. Elle regrette qu’il ne soit pas en son pouvoir d’arracher en lui les souvenirs de Rose. « Elle sait bien qu’elle est son bonheur, sa révolte et son choix, mais elle ne sera jamais pour lui la femme qu’on ne juge pas. Il faudra qu’elle justifie sans cesse… Pour une femme…c’est lourd »209. Elle prend ainsi la décision de se retirer. Son départ n’étonne pas Pierre. Il ne serait jamais heureux avec une femme qui exige la présence constante de l’autre. Lui qui, dès sa jeunesse, ne cherchait que l’indépendance et l’auguste solitude, se délivre de Rose par sa mort et de Jeanne par son départ volontaire.

Une autre phase de sa vie commence : Pierre est à présent un homme mûr à qui la vie apprend beaucoup. Il abandonne son travail afin de prendre du repos. Il trouve son bonheur dans le temps qu’il passe dans la nature, dans son jardin, sans relation avec les autres. Avec Louise sa fille, il partage le reste de son existence. En elle, il retrouve beaucoup de ses propres goûts. Ses traits et ses mouvements ravivent en son esprit les souvenirs de Rose. À cet âge de la maturité, Pierre comprend le bonheur et la joie. Il veut les chanter dans son livre  "Rosine ou Le Chant du Bienheureux ".

Le choix de la structure retenue pour la narration du Chant du Bienheureux et la disposition des événements ne sont pas gratuits. Le narrateur vise vraisemblablement à donner à la félicité de Pierre une valeur sensible. « Croit-on qu’il connaîtrait cette illumination, cette certitude, et, plus que tout, cette paix si les années et l’amertume ne l’avaient pas instruit ? »210

Notes
194.

Les Varais, p. 16.

195.

Ibid., p. 27.

196.

Les Destinées sentimentales, 209.

197.

Immédiatement après le passage qui raconte le malaise de Marie et son inquiétude quand elle voit la peinture bizarre de Frédéric, le narrateur consacre un passage de son roman à l’intimité entre les deux. (Voir p. 37). De même, après les passages qui relatent la colère de Frédéric et son apostrophe incroyable contre sa femme, l’histoire décrit l’état d’âme inquiétant de Frédéric pendant l’absence de Marie pour expliquer son attachement à cette femme qui lui a tout donné. Voir p. 58.

198.

Les Varais, p. 150.

199.

La Chant du Bienheureux, p.22.

200.

Ibid., p. 37.

201.

Ibid.

202.

Ibid., p. 35.

203.

Ibid., p. 31.

204.

Ibid., p.73.

205.

Ibid., p. 100.

206.

Romanesques, p. 130.

207.

Le Chant du Bienheureux, p. 26.

208.

Le Chant du Bienheureux, p. 38.

209.

Ibid., 121.

210.

Ibid., p. 74.