4. Le bonheur à travers l’amour du travail

C’est de leur travail que certains personnages chardonniens retirent le bonheur443. "L’homme occupé est un homme heureux ", écrivent en substance les philosophes du XVIIIe siècle444. Ce n’est qu’à cette époque que l’idée de bonheur commence à être associée au travail, et le travail à la notion de richesse. C’est alors que s’amorce le débat qui oppose deux conceptions antagonistes du travail : d’une part, il est source d’épanouissement et de bonheur personnels ; de l’autre, il est le facteur essentiel qui conduit l’être à perdre sa vie à devoir la gagner. Les deux conceptions se trouvent reprises tout au long des siècles suivants445. Même si Chardonne n’accorde pas grande importance à la seconde, ces deux conceptions se trouvent aussi dans ses œuvres. À Bornéo, Jean, dans Claire, est un homme satisfait de sa vie, heureux de son ouvrage comme planteur d’arbres à caoutchouc. Mais c’est à cause du climat de ce pays que sa fille est morte, sa femme se suicide et il perd toute forme de bonheur.

Ce qui nous intéresse pour l’instant par rapport aux figures du bonheur que Chardonne prépare à ses personnages, est l’étude de la première conception : quelle place le travail occupe-t-il dans le bonheur du personnage chardonnien ? Quels sont les aspects du travail susceptibles de le rendre heureux ? Sont-ils les mêmes pour tous ?

Dans Les Destinées sentimentales, les personnages masculins « mettent un peu de leur âme dans beaucoup de choses, et c’est pourquoi il y a tant de beauté dans leur monde, de cette beauté qui est au-dessus de leur vie, [ils trouvent le bonheur]. »446 Le travail constitue chez certains d’entre eux, à côté de la femme et de son amour, une autre source de bonheur447. Ces hommes sont artisans, grands bourgeois : marchands de cognac et fabricants de porcelaine. Leur travail est une nécessité vitale et une justification de leurs valeurs et de leurs traditions. Le bonheur qu’ils trouvent dans leur métier provient du goût qu’ils ont pour leur œuvre et de la perfection de celle-ci ainsi que de la foi dans l’objet qu’ils fabriquent448 et la fierté qu’ils en retirent.449 Lisons comment ces artisans se réjouissent en présentant leurs objets : en accompagnant son ami Vouzelles à sa nouvelle fabrique, Jean Barnary lui dit :

‘« Voilà. Je voulais te montrer ce que nous faisons maintenant. C’est notre service céladon. Les chinois au temps des Ming ont fabriqué des vases revêtus d’un émail céladon, mais jamais on n’avait fabriqué une pâte colorée dans la masse. Les Allemands, qui ont une porcelaine moins dure que la nôtre, obtiennent facilement ces pâtes teintées. Pour une porcelaine dure, cuite à une température très élevée et dont l’émail, comme chez nous, est profondément incorporé à la pâte, la difficulté est grande. Mais tu vois le résultat… cet aspect de roche fondue… cette matière de pierre précieuse… ce ton délicat de clair de lune […]. Ma porcelaine est plus chère, mais elle est belle […]. Tu remarqueras les couleurs… On ne pouvait reproduire de telles nuances par les procédés classiques. » pp. 359-360. ’

De même, rien ne donne à M. Pommerel un plaisir semblable à celui que lui procure la qualité de son cognac:

‘« Il lui présentait un verre de cristal, dont le fond évasé contenait un peu de cognac qui répandait une odeur exquise et chaude de bois précieux […]. Avec une expression concentrée, comme s’il cherchait à pénétrer un mystère : « Sens-tu l’odeur du thé… celle du tilleul… et, parmi ces parfums légers, un arôme fruité… par exemple la prune… et comme un soupçon de vanille ; et puis cette senteur un peu lourde et pourtant subtile de pomme bien mûre, que nous appelons le race ? Voilà ce que dégage une fine champagne, au moins centenaire. Elle provient d’une vieille famille de propriétaires distillateurs : les Giraud. »450

Loin d’être accablant ou désagréable, leur travail prend chez eux des formes variées et leur apporte le bonheur de son activité451. « Tout est sentiment [chez cet artiste bourgeois], dit Chardonne, son amour pour son ouvrage, sa confiance dans l’objet qu’il façonne, son souci de la qualité, si étrange dans un monde éphémère et ténébreux, et ce sont là des expressions assez remarquables de la noblesse. »452

Depuis longtemps, le bourgeois, avec ses valeurs et ses principes, constitue un sujet romanesque et un objet de satire. Dans la littérature, on le présente sous plusieurs figures ; tantôt on l’accuse, tantôt on le défend. Les romanciers français au XIXe siècle n’ont pas coutume de vanter les hommes, surtout le bourgeois. Certains écrivains le montrent sous les traits d’un monstre, d’un homme vulgaire éloigné des valeurs nobles et qui incarne la bassesse et la médiocrité satisfaite. On l’accuse de l’injustice qui aime exploiter le peuple. Plus rarement on le présente comme le symbole des conformismes et des conventions. Au XXe siècle, les splendeurs et les misères de la famille bourgeoise constituent l’axe essentiel des œuvres de certains écrivains : celles de l’avant-guerre célèbrent l’ordre familial, parangon des vertus bourgeoises. Après la guerre, l’instabilité du monde donne aux écrivains l’inspiration de présenter dans leurs œuvres les conflits de générations et la confrontation des individus à l’ordre social. Beaucoup d’œuvres insistent sur le conformisme et le désir de respectabilité, l’hypocrisie des personnages. Au cours de l’entre-deux-guerres, les œuvres prennent une autre direction : pour la critique de l’univers bourgeois, certains écrivains socialistes manifestent de la considération pour la bourgeoisie, en la décrivant comme une classe qui travaille453. À partir de la personnalité de certains personnages, comme M. Devermont, dans Les Varais, M. Pommerel et Jean Barnary, dans Les Destinées sentimentales, Chardonne vante le bourgeois454 ; non pas dans le but de prononcer son éloge ni de glorifier le milieu auquel il appartient, mais parce que ce sont là des figures de bourgeois qu’il a connues et qui lui étaient si familières. Chez M. Devermont, - un homme pour qui, malgré son âge, le travail et le développement de sa propriété restent le grand intérêt de la vie -, « le plaisir se rattache à un continuel effort »455:

‘« Ce vieillard, que Frédéric jugeait si changé, demeurait le même pour ses employés. On ne lui trouvait pas moins de force. L’esprit était clair et inventif. C’est à cette époque qu’il songea à restaurer l’antique distillerie, fermée depuis vingt ans.
On commençait à replanter la vigne près de Segonzac. M. Devermont imaginait les nouveaux vignobles, non plus rampants et abandonnés au sol sans soins comme jadis, mais savamment entretenus, plus productifs, et recouvrant toute la contrée morte. Il avait son idée, et s’apprêtait à utiliser cette renaissance, qui se produisit bien plus tard, mais telle qu’il l’avait prévue avec cet instinct de l’homme actif qui fait toujours confiance à la vie. » p. 40 ’

De même, faire le bien reste l’essence du travail chez les grands artisans bourgeois des Destinées sentimentales - Pommerel et Barnary. Ce qu’ils fabriquent est leur idéal et leur religion et, par la réalisation de la perfection dans leur métier, ce sont des hommes heureux : le bonheur de Pommerel vient de son amour pour la production d’un cognac pur, sans reproche, et de sa bonne conscience de satisfaire sans moindre tromperie l’attente de ses clients. Lorsque le phylloxera détruit les vignobles charentais, en 1880, les producteurs recourent à l’alcool de grain et le mélangent à l’alcool de vin pour sauver la maison de commerce qui nourrit tant de générations de négociants. Cela leur permet de composer un produit de peu de saveur et très coloré, qui est moins cher pour une clientèle plus nombreuse et qui fait la richesse des négociants. M. Pommerel réprouve cette fraude et attend les nouvelles plantations qui lui permettront de revenir à la production d’un cognac pur, sans mélange. « C’est là un point d’honneur, un pli ancestral. »456

Jamais l’argent ne constitue chez les personnages chardonniens une source de bonheur. « Tout ce qu’on obtient avec beaucoup d’argent, écrit Jean, dans Claire, est un embarras et souvent un ennui. »457 Leur seule passion est leur ouvrage. Chacun dans son métier, les personnages tâchent de maintenir la qualité de ce qu’ils font458. M. Pommerel refuse la richesse facile qui apporterait le bonheur à ses semblables. Il préfère vendre un cognac excellent, bien reçu, qui récompense son bonheur et lui donne le plaisir « de voir son nom marqué à feu sur leur fond de chêne et destinés à une douzaine de respectables marchands, fins connaisseurs aux solides principes de loyauté »459. De son père, le fils Arthur Pommerel hérite ces mêmes valeurs.

ÀJean, que le roman présente sous plusieurs portraits - pasteur, chef d’une fabrique de porcelaine et militaire à la guerre -, le travail offre plusieurs figures de bonheur. Avant d’être pasteur, son oncle Albert Barnary lui apprend l’amour du travail, le bon goût et le respect de la qualité. À dix-huit ans, lorsqu’il décide d’être pasteur, il veut réaliser pleinement l’être qu’il porte en lui, « vivre dans le vrai monde, sans faire souffrir ni opprimer personne.  Il veut retrouver le destin spirituel de l’homme, la conscience de ce qu’il faut chérir, loin des nécessités tragiques de la société »460. Comme pasteur, il vit le bonheur en goûtant la paix de l’âme dans un monde de charité et d’amour. Cependant, après son divorce d’avec Nathalie, il renonce à cette tentative de sa jeunesse lors qu’il prend conscience de son échec dans ce métier, dû à la difficulté de toucher des couches très différentes de la société, à la divergence entre les lois de ce métier et les apparences de sa vie privée. En Suisse, à côté de son amour pour Pauline, il goûte le bonheur, pendant plusieurs années, dans la paresse et l’oisiveté. Cependant, les quelques heures qu’il passe à travailler dans son jardin et la pratique de son activité lui procurent un plaisir d’une autre saveur :

‘« Ce n’était pas une passion soudaine pour la culture des fleurs qui l’animait, mais le plaisir de bêcher, de produire de ses mains des choses que Pauline regarderait, de l’associer à ses projets, heureux de prendre tant de goût à des gestes simples, à une modeste attente. » p. 197.’

Après la mort de son oncle, Jean décide de partir pour Limoges, poussé par un motif moral - il doit prendre la direction de la fabrique et sauver le nom de sa famille de la ruine - mais, derrière ce motif s’en dévoile un autre, personnel : il ne peut pas supporter l’oisiveté. Il est un homme qui possède des compétences, attaché à la sensibilité du travail :

‘« Laisse-moi t’expliquer, m’expliquer à moi-même ce que je pense, ce que j’éprouve. Cela mérite d’être examiné. Nous verrons ensuite… J’ai vécu ici dans l’oisiveté de belles années. Je n’avais pas un besoin irrésistible d’activité. Je m’en passais très bien. Mais voici un appel direct à ma compétence, à un intérêt très profond, à une sorte de responsabilité familiale, d’instinct… Alors, l’oisiveté ne m’est plus supportable. Je n’accepterai pas que B & C° disparaisse. B & C° nourrit de multiples commerces enchevêtrés, qui vivent de ce grand mouvement de marchandises. Je ne veux pas que ceux qui se sont fiés à B & C°, qui ont cru à sa durée, soient abandonnés au milieu d’une ville qui est un désert. » P. 255.’

La décision du départ engendre la peur dans le cœur de Pauline. Elle voit que leur amour va finir. Mais, en s’installant à Limoges, le couple ressent de la félicité domestique parce que l’esprit de Jean Barnary est entièrement absorbé par le travail et ne peut s’insérer dans la région où il n’a rien à faire. En recherchant la joie dans la pratique de sa compétence, Jean Barnary ne se contente pas de travailler à son bonheur, il est le plus sûr agent de la félicité des autres : il revient à Limoges pour que la Fabrique perdure et que l’ouvrier ne soit pas oublié. Il construit une nouvelle fabrique et en développe l’activité. Son véritable bonheur se concrétise quand Pauline lui apporte, pendant sa maladie et son éloignement de la Fabrique, les premières pièces du service ivoire fabriquées au lieu du service céladon pour sauver la fabrique de la crise. De son lit, Jean caresse une assiette du bout des doigts, l’examine avec attention, et ressent le plaisir de voir devant ses yeux cette belle porcelaine d’un ton rare qui fait perdurer le nom de Barnary461.

Dans Claire, la place qu’occupe le travail a un autre sens. Avant son histoire avec Claire, Jean travaille, à Bornéo, comme planteur d’arbres à caoutchouc, un métier qui suppose une vocation et des qualités précises. Pendant plusieurs années, il y réussit. Il réalise ce qu’il attend, son désir est contenté : il est le maître d’une petite plantation. Le succès lui accorde un grand plaisir : « Toucher le but, écrit-il, donne une sensation qui glace. C’est un arrêt mortel […]. Celui qui voit sa réussite est déconcerté. Il se sent désormais de trop. La vie lui échappe. »462 Mais lorsqu’il perd sa famille, son métier l’ennuie. Il vend sa plantation, retourne en France pour jouir de la vie sans entraves, sans n’avoir aucune relation avec le travail463. Lorsqu’il se remémore les années de labeur, il ressent un plaisir dans lequel il trouve l’apaisement. Mais jamais le travail ne constitue chez lui l’une des composantes essentielles du bonheur. Dans sa vie, ce n’est qu’un moyen de fuir la réalité, d’oublier pour un moment une douleur trop forte : après la mort de Claire et après la perte de son réel bonheur, il ne trouve que le travail comme seule consolation pour guérir de son malheur et pour éprouver un sentiment de paix :

‘« Pour quelques jours encore, je suis un homme et je m’en tiens à mes limites. Selon mon instinct, mon talent, mes habitudes conformées à l’heure présente, je remplirai de mon mieux ma tâche terrestre, non par doctrine, mais parce que là seulement je trouve un soutien […]. Je n’aurais pas voulu retourner à Bornéo, maintenant, pour y gagner de l’argent ; mais je suis content d’y revenir au service des autres, parmi mes semblables. » p. 230.’

On peut dire que « tout ce que [les personnages chardonniens font] c’est par amour »464. Ce que l’homme fait avec sentiment lui procure certainement une réelle jouissance : Claire trouve un véritable plaisir en travaillant, chaque soir, à un tapis de laines courtes, nouées et coupées à la façon berbère. De même, avant son mariage, et avant l’entée de Marie dans sa vie, Frédéric met ses idées et ses sentiments sur les tableaux qu’il peint. Et c’est dans sa peinture qu’il trouve la joie. En écrivant l’histoire de leur vie avec l’être qu’ils aiment, les époux, dans Claire et dans Éva, trouvent leur bonheur perdu dans l’écriture. « Le travail [de chacun d’eux] est peut-être chose futile, comme dit Chardonne, mais il est [leur] réconfort. Comme l’art, il permet d’oublier la vie et la mort. »465 En contraste, « s’asseoir dans l’herbe au bord d’une rivière sans penser à rien »466 apporte à Pauline une forme de bonheur.

Notes
443.

Albert éprouve une sorte de jouissance à considérer les multiples occupations qu'il a peine à tenir dans sa journée. Voir L’Épithalame, p.167.

444.

Pour les philosophes des Lumières, l’ennui est le principe de toutes les douleurs. Le travail est d’abord conçu comme un remède efficace à l’ennui.

445.

Nombreux sont les écrivains qui ont exalté dans leur œuvre les vertus du travail en tant qu’il permettait à l’homme de se réaliser tous en accédant au bonheur. Au XIXe siècle, dans Le Médecin de campagne, Balzac écrit : « mon travail est une prière active, mon suicide moral est la vie de ce canton, sur lequel j’aime, en étendant la main, à semer le bonheur et la joie, à donner ce que je n’ai pas. » ; et dans Les Contemplations, Victor Hugo écrit : « Qu’il soit maudit au nom du travail même, au nom du vrai travail, saint, fécond, généreux, qui fait le peuple libre et qui rend l’homme heureux ! » .

446.

Les Destinées sentimentales, p. 286.

447.

Dans Le Chant du Bienheureux, Pierre réserve, pendant sa brève visite à Jeanne, un moment à ses travaux, comme pour sentir son bonheur indépendant et plus certain.

448.

Voir Ibid., p. 360 

449.

Une phrase de Jean Barnary indique le bonheur que les artisans et les ouvriers trouvent dans la fierté de ce qu’ils fabriquent : « Si je compare la situation des ouvriers aujourd’hui et au temps de Robert Barnary, je trouve qu’ils ont perdu. Ils ont perdu un bonheur que Robert Barnary leur avait donné : la fierté de leur travail. » Les Destinées sentimentales, p. 356.

450.

Ibid., p. 18.

451.

Albert, dans L’Épithalame donne une grande importance à son métier parce que c’est son travail qui le distrait violemment. Voir p. 312.

452.

Les Destinées sentimentales, Préface - J. Chardonne.

453.

Dans la préface des Destinées sentimentales, Chardonne cite une phrase du socialiste Jean Jaurès qui fait l’éloge du bourgeois : « L’entreprenante bourgeoisie industrielle n’aurait pas eu la force de conduire la révolution économique à travers des difficultés terribles si elle n’avait eu foi dans l’excellence finale de son œuvre pour toute la masse des hommes ; elle n’aurait pas créé le vaste monde moderne si elle n’avait eu au moins les magnifiques illusions de générosité et le fanatisme du progrès humain. Une des plus grandes forces de la bourgeoisie, un de ses titres les plus solides, c’est que dans une société où retentissent contre elle les revendications du travail, elle est une classe qui travaille. »

454.

Chardonne présente Pauline comme une femme qui est  « une aide précieuse pour les pauvres à Limoges » Les Destinées sentimentales, p. 384. Et M. Pommerel, comme un homme qui se conforme aux commandements de Dieu, qui croit à la pratique du bien sans que cela ne lui coûte aucun effort, (Ibid, p .15). Parallèlement, Chardonne présente Jean comme un homme qui juge les ouvriers comme des êtres qui sont les plus dignes de vivre (Ibid., p. 72). De même, on discerne chez le vieillard, dans Les Varais, un cœur très humain. « M. Devermont était constamment préoccupé par le bien des autres. Il ne voyait dans sa réussite qu’un exemple utile et, quand il en retirait, par surcroît, quelque argent, il ne s’en réjouissait que s’il pouvait offrir un plaisir à ses enfants. » Les Varais, p. 33.

455.

Ibid.

456.

Les Destinées sentimentales, p. 56.

457.

Claire, p. 18.

458.

Une phrase d’Albert Bernary incarne sa passion pour la qualité: « Toujours, dans le monde, des gens vendront une porcelaine moins chère que la nôtre, parce qu’ils sont le charbon à la porte ou paient mal les ouvriers. Mais la beauté, c’est notre monopole. ». Les Destinées sentimentales, p. 69.

459.

Ibid., p. 16.

460.

Ibid., p. 72.

461.

Dans La Conquête du bonheur, Bertrand Russel écrit qu’il existe deux éléments de bonheur dans le travail parfait, tout d’abord le déploiement de l’adresse et ensuite l’élément constructif. On est heureux et satisfait en construisant quelque chose qui reste comme un monument lorsque le travail est achevé. Voir p. 195.

462.

Claire, p. 43.

463.

Pour Jean « le but de la vie, est le plaisir », Claire, p. 18. 

464.

Ibid, p. 113.

465.

Attachements, p. 96.

466.

Les Destinées sentimentales, p. 321.