En résumé :

Au terme de cette analyse de la théorie cérébelleuse, on peut s’interroger sur sa validité et sa capacité à rendre compte de la totalité des déficits observés chez les dyslexiques. Aussi, comme le remarquent Démonet et al. (2004), beaucoup des déficits attribués ici à une dysfonction cérébelleuse pourraient tout aussi bien être attribués à la dysfonction d’autres structures, en particulier sous-corticales, également impliquées dans les processus de coordination motrice, d’automatisation des procédures, et de régulation temporelle motrice et cognitive. Nous reconnaîtrons cependant le mérite essentiel de cette théorie, celui d’avoir ouvert la voie à une véritable prise en compte des comorbidités dans l’explication de la dyslexie.