4.2.5. La FNACAV et les points communs à tous ces dispositifs.

Lors d’un récent colloque à Paris, en octobre 2009, où nous présentions le dispositif VIRAGE, la FNACAV, par la voix de son président, Alain Legrand, soulignait les difficultés auxquelles étaient confrontés les dispositifs s’occupant des auteurs de violences conjugales. Ces difficultés sont multiples : manque de reconnaissance de la part du Ministère de la Justice, manque d’information sur leur action, difficultés financières…

Lieu de rencontres de ces structures, la FNACAV affirmait ses valeurs dans une charte insérée dans les annexes. Notamment il était affirmé la finalité des interventions au profit des victimes, dans le but d’éviter les actes récidivants. Ces interventions étaient conçues pour concrétiser au sein des couples une relation égalitaire des hommes et des femmes.

Ces interventions étaient fondées sur la loi dont elles ne sont pas une alternative, mais agissent en complémentarité.

La FNACAV se veut un lieu d’échanges des pratiques, d’évaluation des dispositifs, un lieu de recherche au service de la meilleure qualité d’intervention.

Voulant contribuer à sa place et dans un travail collectif à la réduction des violences conjugales, la FNACAV devrait faire entendre une voix de compétence et d’efficacité. En 2007, elle regroupait dix-sept structures qui se réunissent à Paris une fois par trimestre.

Avant le Colloque d’octobre 2009, les responsables de la FNACAV63 avaient été entendus le 31 mars 2009 par la Commission parlementaire des Lois présidée par Mme Danièle Bousquet. Devant les parlementaires, la FNACAV est apparue avec un cadre d’intervention partagé, soutenant des initiatives diverses, suivis individuels, thérapies de couple, groupes de prévention et de responsabilisation… La FNACAV attend un texte qui officialisera et reconnaîtra le travail considérable qui est fait par les associations que ce soit par rapport aux victimes ou pour leurs agresseurs. Le texte qui parut le 25 novembre 2009 lors de la journée de lutte contre les violences faites aux femmes mit en avant le délit de violence psychologique : sans doute est-ce un pas dans une bonne direction ?

Actuellement, les dispositifs adhérents à la FNACAV, malgré des pratiques parfois différentes se retrouvent autour des principes suivants :

Notes
63.

Etaient présents le président de la FNACAV, M. A. Legrand, le représentant de l’association Parenthèses à la violence de Belfort et des représentants du Centre de Consultations de la Durance (Marseille).