A La gestion du contrat obéit à trois règles d’action : division verticale du travail politique, collégialité et consensus.

Cette séquence gestionnaire de l’action publique se concrétise d’abord par la reconnaissance de la contrainte économique. La définition du périmètre relève du partage politique du territoire entre quelques notables, mais la gestion du contrat prenant en compte la situation économique commande des stratégies partenariales.

Viennent ensuite la définition de la structure porteuse du Pays et le choix de son chef. Au sein de cette configuration d’acteurs, le comité de pilotage est l’instance collégiale qui prend les décisions. Les notables du territoire, les conseillers régionaux référents y figurent, accompagnés des agents de développement et de leurs correspondants régionaux. Les associations y sont représentées. La direction du comité de pilotage revient à un président d’EPCI. C’est en effet aux présidents de communautés de communes et d’agglomération qu’il revient de valider les actions qu’ils décideront de cofinancer avec la Région.

Il s’agit enfin de faire vivre les différentes procédures à l’œuvre sur le territoire. Élus de second rang et agents de développement consacrent une partie importante de leur temps à coordonner des programmes d’actions qui s’entremêlent. La recherche de cohérence passe par la création de mécanismes de liaisons entre CDPRA, CTEF et autres contrats d’agglomération qui couvrent des périmètres dissemblables.