Le site de proximité

Le site de proximité Aix-Urfé-Côte Roannaise est né en 1999 suite au départ des services publics du type ANPE, qui désertent les territoires ruraux. En réaction, les élus locaux créent un poste d’animateur cofinancé par le CGD du Roannais. Chargé de détecter l’emploi local et de mettre en relation les populations concernées avec les multiples dispositifs de retour à l’emploi, l’agent de développement, en accord avec les élus, élargit ensuite son domaine d’intervention à l’insertion des chômeurs dans des brigades vertes d’entretien des rivières et des forêts. La pérennisation de ces initiatives passe par la substitution du site de proximité au CGD du Roannais. Il est financé à hauteur de 20% par les quatre communautés de communes locales qui le portent, (la communauté de communes de la Pacaudière s’est jointe au dispositif en 2006), la Région et l’État apportent 15 % chacun, l’Europe par le FEDER, les 50 % restant.

Pour la programmation 2007-2013 liée au Contrat de Projet État Région, le site de proximité élargit sa mission : il devient plate-forme régionale de développement rural en partenariat avec le CRDR et les autres sites de proximité. Le Ministère de l’agriculture et la Région financent la diffusion des savoir-faire et méthode de création d’activité élaborés collectivement. Le transfert se fait par la formation d’autres agents de développement sur site, en observation participante ou par application à des études de cas pratiques.

‘« R On s’est vite rendu compte quand on recevait du public et en fonction des problématiques qui émergeaient du terrain, que travailler uniquement sur l’emploi était insuffisant. Sur ces espaces ruraux, travailler sur la création d’activités était peut-être bien le levier intéressant favorisant la création d’emplois. Petit à petit, on a reçu des porteurs de projets, des créateurs d’entreprise. On a intégré le dispositif site de proximité pour l’emploi, la formation et la création d’activités qui est un dispositif spécifique à la région Rhône-Alpes. Il y a six sites de proximité en Rhône-Alpes : trois en Ardèche, un dans la Drôme, deux dans la Loire. Ce sont des dispositifs, pas des structures juridiques, portés par la communauté de communes du pays d’Urfé. On a trois axes prioritaires de travail. Le premier c’est accompagner les projets. On reçoit à peu près 200 personnes sur l’emploi-formation et autant sur la création d’entreprise. Donc sur ces territoires, il y a autant de personnes qui veulent créer leur activité que des personnes qui recherchent un emploi ou une formation. Un deuxième axe, c’est l’animation locale. Il s’agit de travailler sur l’animation d’un réseau d’entreprises pour favoriser l’accès à l’emploi local. C’est de l’animation locale de partenariat pour structurer nos partenariats qui sont formalisés avec l’ANPE, la C.C. I., la chambre des métiers, la mission locale, la chambre d’agriculture, la plate-forme d’initiative locale. Les quatre communautés de communes sur lesquelles on intervient, les deux citées tout à l’heure plus la Côte Roannaise venue en 2005, puis en janvier 2007 La Pacaudière, et une commune isolée Saint Alban-les eaux. Ça fait aujourd’hui 44 communes pour 23 500 habitants. »
Entretien n°37 du 27 juin 2007’

Le CRDR produit des savoirs faire de développement rural. En particulier la méthode de création d’activité en milieu rural diffusée dans la publication « La construction d’offre d’activités des espaces ruraux » éditée en Février 2002333.

L’intitulé de cette publication illustre une démarche volontaire : saisir toutes les opportunités susceptibles de déboucher sur une activité viable sur le territoire rural. Il s’agit, à partir d’une idée d’activité, de l’identification de ressources matérielles et immatérielles, de problématiser la situation au sein d’un système socio-technique ad hoc afin de créer des emplois et valoriser le territoire. Autrement dit, la création d’activité est le problème autour duquel s’organisent les relations entre les acteurs concernés.

‘« R C’est une démarche en quatre temps. Mais il y a déjà ce postulat, pas de développement sans création d’activités. Sur un état d’esprit : on est dans une posture offensive et interventionniste. Il s’agit de créer les conditions nécessaires à la création d’activités et d’aller chercher ces activités si nécessaires de toutes pièces. Cela suppose une connaissance fine et actualisée du périmètre d’intervention. Beaucoup d’actions sont entreprises sur la base de diagnostics, de statistiques, d’enjeux, parfois de l’intuition. Cette démarche est aussi basée sur un système d’acteurs organisés. Il y a un acteur pivot, l’agent de développement qui mobilise les compétences permanentes et ponctuelles autour de lui. Pour chaque création d’activité, il y a un groupe local composé d’élus, de responsables associatifs, d’habitants intéressés à ces problèmes. Et puis un groupe technique, des cabinets de consultants qui apportent leurs compétences techniques à chaque fois. Donc on a un dispositif adapté à chaque offre. Alors, pour bien appréhender la démarche, il faut définir ce qu’on entend par activité. On la prend au départ de la manière la plus large possible. On parle d’activité, pas forcément d’activité génératrice d’emplois au départ. On va dans le secteur marchand, le non-marchand public, associatif. L’activité peut être également mutualisée. Si on reprend les étapes. La première étape, c’est celle de l’émergence : sur un territoire on va essayer de détecter les potentiels d’activité, les sources de potentiel, on va les chercher partout. Cela peut être un bâtiment vacant, un bout de terrain au milieu d’une commune, une affaire à reprendre, ça peut être une filière du territoire, un savoir-faire, c’est la ressource humaine du territoire qui peut aussi avoir une idée d’activité. »
Entretien n°37 du 27 juin 2007’

De l’idée au problème

L’idée de création d’activité, crèche halte garderie, reprise d’un bar restaurant avec exploitation d’un port de plaisance334 rencontre des difficultés qu’on pourrait nommer épreuves, c'est-à-dire un moment d’incertitude dans l’action. Cette idée innerve un système d’action construit autour de trois groupes d’acteurs. A partir d’une pratique de veille collective sur le territoire, un agent de développement appelé «acteur pivot » articule un « groupe local » d’une quinzaine de personnes ressources (élus, associations, entreprises, financeurs, chefs d’entreprises, propriétaires immobiliers, etc.) mobilisées autour de l’idée génératrice d’activité. Des « partenaires techniques » techniciens spécialisés des chambres consulaires, des organismes de formation, des services de l’État interviennent de manière ponctuelle à la demande de l’acteur pivot. Autrement dit, l’agent de développement joue un rôle primordial dans ce processus de traduction défini par Michel CALLON et Bruno LATOUR à la suite de Michel SERRES335 comme « l’ensemble des négociations, des intrigues, des actes de persuasion, des calculs, des violences grâce à quoi un acteur ou une force se permet ou se fait attribuer l’autorité de parler ou d’agir au nom d’un autre acteur ou d’une autre force ».336

Un premier cas illustre l’application de la méthode : la reprise d’un bar restaurant avec exploitation d’un port de plaisance à Bully dans la Loire. Accompagnée par le site de proximité Aix-Urfé Côte Roannaise, cette activité commerciale a donné lieu à une succession d’épreuves que les acteurs organisés ont surmonté en différentes étapes. Comme le précise l’agent de développement en charge du dossier «  Relancer des activités qui relevaient chacune d’un régime particulier et qui dépendaient donc d’acteurs multiples : le restaurant avec le rachat du fonds de commerce à un privé, et le port de Bully, dont l’exploitation était concédée par le Syndicat mixte des communes riveraines de la Loire. Le niveau du fleuve est par ailleurs tributaire du barrage de Villerest, géré par l’établissement public Loire »337. L’épreuve essentielle consiste à transformer la concession du port en bail commercial de trois ans renouvelables. Financièrement et fiscalement, ce régime commercial est plus avantageux pour le porteur de projet.

En 2003, le déficit d’eau lié à la canicule estivale, puis les crues automnales nuisent aux intérêts du porteur. Celui-ci envisage de créer une association d’usagers du plan d’eau afin d’organiser les activités nautiques de manière à lisser son chiffres d’affaires sur l’année. Une nouvelle épreuve survient : l’agent de développement et le porteur doivent convaincre « le groupe local » de la nécessité économique d’étendre l’activité.

Ce système socio-technique croise des acteurs et des compétences qui varient avec l’activité envisagée. Il prône des approches mercatiques, transforme une concession de service public en bail commercial en passant par une logique de promotion touristique territoriale via une association de villageois.

Un deuxième exemple, le portage des repas, activité créée à partir d’une analyse des services à la population, mobilise de nouveaux acteurs et redéfinit un système socio- technique exprès. Des étudiants stagiaires du Master 2 développement rural de l’Université Lumière Lyon 2 sont mis à contribution, en tant qu’acteurs du groupe « partenaires technique ». Ils apportent la technique de l’étude de marché et son traitement par le logiciel SPHINX à l’agent de développement du site de proximité ignorant en la matière.

Les services publics rencontrent les services aux personnes

Cette division du travail signe l’interdépendance de compétences qui se stabilisent dans le développement territorial. Un certain nombre de savoirs, tels que les techniques quantitatives de gestion, les études de marchés et le marketing Mix propres aux entreprises privées, croisent et travaillent avec des services administratifs habitués à gérer des droits sur la base de demandes des usagers.

Ces techniques de gestion s’appliquent aux activités de services aux populations qui se substituent aux services publics gérés par des administrations publiques sans guichet dans les espaces ruraux. Cette institutionnalisation du « système D » casse bien des repères et des certitudes pour les élus, les associations et les habitants, qui deviennent producteurs des services qu’ils consomment.

‘« R On a des outils. On administre des questionnaires en ce moment sur le territoire, à la population sur sa consommation et ses attentes en matière de services à la personne.
Q Qui fait ces questionnaires ?
R C’est tout en interne. Là, il faut être un peu débrouillard. Comme outil, on peut utiliser aussi un diaporama du territoire. On a comme projet de faire faire l’année prochaine un reportage vidéo par quelques jeunes du territoire, pour renvoyer le regard des jeunes sur leur territoire aux élus. Montrer ce qu’il y a, ce qui manque. Il y a les entretiens avec les élus et des pistes sur les locaux vacants, il y a les livrets de cession pour les affaires à transmettre. »
Entretien n°37 du 27 juin 2007’

Ce mariage entre les techniques de commercialisation, le développement territorial et le monde associatif débouche sur des attelages baroques qui entrent difficilement dans les lignes budgétaires des EPCI et de la Région qui initient ces dispositifs. Il éclate les représentations et organisations sectorielles de l’emploi, de l’économie ou du tourisme. Ce surplus d’incertitude rend ces savoirs relationnels et leurs détenteurs incontournables dans la négociation.

‘« On a fait une étude d’opportunité sur un bâtiment qui est dans une petite commune, un bâtiment qui est une ancienne grange dans laquelle on voudrait bien placer un restaurant. C’est un village enclavé, il y a 120 habitants. On dit : on ne se lance pas comme ça. On fait d’abord une étude d’opportunité. On demande à un expert de venir voir, qu’il nous donne des pistes. On monte les dossiers. Financement du Conseil régional. Conseil général et site de proximité plus contrat de Pays. L’intervention du Pays ça doit être 2800 €. Et bien là, ça a été pareil. On dépose le dossier au pays. Le pays dit : c’est OK. Ça remonte à la Région. Pas de nouvelle. On enquille. On lance l’étude. L’étude est finie. Ça a été le même problème. Mêmes allers-retours entre les services de la Région et de Pays, problèmes d’articulation pour ce type de politique. On a eu l’accord de la région pour les 2800 € à la fin de l’action. C’est très inconfortable comme mode de fonctionnement. Il y avait peut-être un problème d’instruction de dossier, c’est possible. L’impression que j’ai aussi, quand le contrat de pays dit : il faudrait faire cela, parfois, la Région dit non. La Région définit des axes, donne de l’argent, met en place des stratégies sur des politiques territorialisées, ensuite il y a des actions qui arrivent, transversales et la Région dit : cela non. Il y a un manque de lisibilité. On a du mal à se repérer dans tout cela et on arrive sur des objectifs contradictoires. Ça c’est inconfortable. »
Entretien n°37 du 27 juin 2007’

Au fond, ces « prosumers 338» ruraux, en particulier les agents de développement « acteurs pivots » génèrent et gèrent l’action publique qui assure leur position dans le jeu. Ils la renforcent en transférant leur expérience.

Le transfert d’expérience

Ce processus se poursuit par le transfert d’expérience du site de proximité vers d’autres agents de développement en poste dans les EPCI membres du Pays Roannais et du CTEF. Il s’agit d’un transfert de savoirs et savoir faire sur le mode du compagnonnage.

‘« R Comme une école d’application sur cette méthode là. On a par ailleurs une fonction d’expérimentation de politique, mettre en place de nouvelles méthodologies d’intervention sur les espaces ruraux. On a la mise en place de modules de formation courts sur la méthodologie de production d’offre d’activité.
Q C’est vous qui formez vos collègues.
R Oui. On se teste pendant les séminaires de sites de proximité où ce sont les prospecteurs d’activité qui maîtrisent vraiment cette démarche. On va faire une intervention auprès de tous nos collègues des autres sites. On teste le diaporama et un bout de formation pour construire un module court de deux jours pour être en capacité d’animer et transférer cette méthode vers d’autres agents. C’est une commande de la Région et de l’État. On va la diffuser au sein du pays Roannais. Avec Jérôme, on est en train d’étudier un certain nombre de potentiels pour appliquer cette méthode, pour la diffuser à l’ensemble des agents du Roannais. Au Conseil général, on applique cette méthode à la transmission reprise. Le Conseil général va proposer aux collectivités de la Loire de venir, pour une première demi-journée, on va présenter. Ensuite deux jours de formation active sur le transfert de cette méthode. »
Entretien n°37 du 27 juin 2007’

La thématique création reprise d’activité, commune au site de proximité, au CDPRA et au CTEF mobilise chaque agent de développement et son réseau d’acteurs. L’articulation des trois dispositifs et leurs réseaux d’acteurs constitue une épreuve avec laquelle le transfert de méthode doit composer. Sa résolution passe par la création de savoirs relationnels, de nouvelles compétences au sein du système socio-technique pour que chacun puisse justifier sa place dans le jeu.

Pour les agents de développement, cette justification passe d’abord par l’autonomie de son propre dispositif : pas de dispositif, pas d’agent de développement. Puis, par la création de passerelle entre les dispositifs et leurs acteurs. Pour la reprise création d’entreprise, la sortie par le haut se traduit par une communication commune aux consulaires, site de proximité, CDPRA et du CTEF. Ce qui au final signifie là encore que le transfert d’un savoir, ici la méthode de création reprise d’activité en milieu rural et son appropriation, structurent les relations sociales. La sortie de l’épreuve c’est un changement dans les modalités d’action à savoir une communication commune aux trois dispositifs. Créer une plaquette de communication n’a rien d’extraordinaire en soi. Mais, elle ne se réalise pas sans ajustements relationnels. Qu’il manque un dispositif et ses financeurs sur la plaquette, les réactions ne se font pas attendre.

‘« R. On est souvent plus intelligent à plusieurs que tout seul. Ça multiplie les angles d’approche. L’inconvénient c’est le temps perdu en concertation et réunion. C’est le problème du Pays on a des financements régionaux avec une instance décisionnaire locale. Il y a des frictions. Ça a l’intérêt d’être proche de certains problèmes plutôt que d’avoir une vision régionale qui surplombe le tout. Ça permet de mêler les deux. C’est ni bon, ni mauvais. On s’adapte. On cherche des opportunités pour travailler ensemble. On a la possibilité grâce au site de proximité de créer une communication sur l’aide à la reprise et création d’entreprises. L’information est diffusée auprès des créateurs d’entreprise. Il y a tellement d’informations dans le parcours de création d’entreprise qu’on s’y perd. L’idée serait de faire une plaquette commune tant aux chambres consulaires, au pays qu’au CTEF pour permettre aux créateurs de s’y retrouver. On a utilisé la structure ENTREPRENDRE EN ROANNAIS, pour ne pas créer quelque chose de nouveau encore une fois pour intégrer des acteurs nouveaux, qui développent des prestations comme la formation par exemple. Donc essayons d’utiliser ce qui existe plutôt que de réinventer l’eau chaude à chaque fois. Ce n’est pas toujours facile parce que travailler en partenariat actif c’est beaucoup plus difficile que de travailler seul. »
Entretien n°36 du 7 juin 2007’

Les conditions du transfert de savoirs faire

Le transfert de savoir n’est pas un mouvement perpétuel, il est initié par les instances politiques qui cherchent à coaliser, voire faire coaguler cet ensemble disparate.

Dans le Roannais, la stabilité, l’implantation ancienne et la connaissance interpersonnelle des responsables des services des EPCI depuis leur travail commun dans le CGD facilitent les ajustements mutuels avec les agents du Pays, les responsables de l’emploi sur le bassin roannais, les représentants de la CCI, les représentants des associations de développement territorial et rural. Les dynamiques d’apprentissage, la correction mutuelle, l’élaboration et le partage des savoirs sont considérés comme les modalités nécessaires à la réalisation d’un bien commun. D’ailleurs, le changement de personnel en cours de procédure est considéré comme une perte de productivité. Si la personne qui instruit le projet, s’occupe du diagnostic stratégique n’est pas celle qui met en œuvre les actions, la conséquence est nette : l’efficacité procédurale s’en trouve amoindrie.

Ainsi, dans la production d’offre d’activité en milieu rural, la logique de relais est constitutive de l’efficacité de l’ingénierie territoriale. Une logique de relais que l’on pourrait prendre dans son acception technique définie par le Dictionnaire Petit ROBERT, comme « un dispositif permettant à une énergie relativement faible de déclencher une énergie plus forte ». Compte tenu de la faiblesse des ressources d’expertise dont dispose le site de proximité, c’est la mise en relation de savoirs épars, relatifs à des domaines d’action qui n’ont a priori rien en commun qui produit les externalités cognitives, facteurs de production de biens et services qui répondent à une demande sociale à laquelle les institutions publiques chargée d’une mission de service public ont tourné le dos.

Autrement dit, la logique de relais principe d’action de l’ingénierie territoriale passe par l’ouverture de l’action publique à de nouveaux acteurs. Certains universitaires entrent de plein pied dans l’action publique pour participer au développement de micros territoires.

Notes
333.

Cette démarche est dans l’esprit proche de l’analyse en termes de paniers de biens. Il s’agit de créer une organisation ad hoc susceptible de faire émerger des spécificités territoriales qui se fondent sur des savoirs non reproductibles assurant la différenciation de l’offre d’activité, la création d’emploi et la valorisation du territoire.

Sur l’analyse en termes de paniers de biens. Voir PECQUEUR B. « Dans quelles conditions les objets patrimoniaux peuvent-ils être supports d’activité ? », XIIIème conférence internationale du RSER, Mons, 9 et 10 octobre 2003, 5 p.

PECQUEUR B. « Qualité et développement territorial : l’hypothèse du panier de biens », Économie rurale, n° 261, 2001, p 37-49.

334.

Ces exemples sont directement puisés dans le« cahier d’expériences » inclus dans le dossier méthodologique Construction d’offres d’activités des espaces ruraux publié par le CRDR.

335.

SERRES M. La traduction Hermès III, Paris Éditions de Minuit, 1974, 272 p.

336.

CALLON M. LATOUR B. « Le grand Léviathan s’apprivoise-t-il ? », dans AKRICH M., CALLON M., LATOUR B. (dir) Sociologie de la traduction. Textes fondateurs, Presses Mines, Paris, 2006, p 12-13.

337.

Cahier d’expérience, op.cit. p 19.

338.

En référence à TOFFLER A. Le choc du futur, Gonthier, Paris (1974), 1984, 637 p. La notion de « prosumer » est une contraction des termes producteur et consommateur. Elle signifie que les consommateurs sont les producteurs des biens qu’ils consomment notamment par la possibilité des choix que leur offre les biens dits flexibles.