Les processus d’appropriations

Les appropriations des objets de l’environnement semblent, selon Martin (1975, 1985, 2005), se résumer à quatre motifs, les représentations (reconstruction cognitive et affective de l’objet absent), les désirs (souhait en direction de l’objet avec l’intention de le posséder), les imitations (reproduction de personnages existants, de, culture…), les identifications (action de reconnaissance avec volonté d’être identique à l’objet, la culture, le personnage…). Ces processus représentent une « capture » caractéristique et spécifique de l’objet, et leurs interactions seront « co-productrices » dans les phases de décision.

Enfin, ces différents processus sont médiatisés par les systèmes de mémoire et forment une boucle continuelle d’interactions ayant pour objectif la production d’informations pertinentes et utilisables en vue de l’élaboration d’un comportement adapté à la situation.

D’un point de vue méthodologique, les dimensions qui interviennent dans ces processus peuvent être mises en évidence, voire évaluées, à l’aide de méthodes relevant de la psychologie cognitive et sociale, de l’ergonomie et de la psychophysiologie : tests cognitifs et de personnalité, questionnaires, tests de connaissance et d’aptitudes, évaluation de la performance (expertise, aptitudes, intérêts…), mesures physiologiques (stress, émotions…).