L’évaluation subjective de la charge de travail

Bien que les techniques d’évaluation de la charge de travail soient nombreuses, il apparaît que les estimations subjectives sont les méthodes les plus couramment utilisées et qu’elles servent bien souvent de critère de base auquel les autres mesures sont comparées (Hart et Staveland, op. cité).

Compte tenu du cadre opérationnel de nos travaux, les échelles basées sur l’auto-évaluation de la charge de travail par le conducteur lui-même nous semblent être les plus pertinentes, tant du point de vue de la fiabilité de l’outil que d’un point de vue pratique. De fait, ces méthodes présentent des avantages indéniables, notamment en termes de coût, de rapidité de passation et de non interférence avec l’activité dans la mesure où le questionnaire est administré à la fin de chaque tâche. Après avoir rapidement exposé, les quelques échelles que nous avions envisagées pour l’étude de composante mentale de la charge de travail en environnement dynamique, nous présenterons l’outil que nous avons finalement retenu pour la suite de nos travaux : le NASA Task Load indeX (NASA TLX), qui présente l’avantage de prendre en compte l’aspect multidimensionnel de la charge de travail ressentie.