La base de données, routière, utilisée pour notre étude est d’origine norvégienne. Elle représente un circuit de campagne de 5 km, composé de voies à double sens de circulation, d’une agglomération, de limitations de vitesse variées et de différentes classes de situation. Le circuit sélectionné pour nos observations comprend (Figure 50) :
Le scénario se déroule par temps clair, de jour et sans trafic. Afin d’éviter les risques d’erreurs d’itinéraire, des camions ont été stationnés à chaque intersection (Image 27) de façon à bloquer la voie que le conducteur ne doit pas emprunter.
Les limitations de vitesse sont signalées sur le parcours. En agglomération elles sont conformes à la réglementation française pour les véhicules automobiles (50 km/h). En revanche, hors agglomération la limite affichée est de 100 km/h. Enfin, la vitesse est limitée à 70 km/h quand l’infrastructure le nécessite (Figure 51).
Cependant, quelle que soit la signalisation, les limitations ne sont valables que pour les véhicules automobiles. Les conducteurs doivent donc se baser sur la réglementation française et adapter leur vitesse en fonction du véhicule qu’ils conduisent et des infrastructures abordées, comme en situation réelle93. Ainsi, pour un ensemble attelé de plus de 12 tonnes, tel celui du simulateur, les conducteurs sont limités à 80 km/h sur route, 50 km/h en agglomération et doivent suivre les prescriptions indiquées par la signalisation locale, soit pour ce parcours, 70 et 50 km/h selon les classes de situation abordées (virages, intersections, tunnel).
Les conducteurs de poids lourds sont habitués à cette incohérence entre la signalisation routière courante, qui est adaptée aux véhicules légers, et la réglementation qu’ils doivent appliquer en fonction du tonnage et de la taille de leur véhicule.