5.3.3 Un agencement spécifique des variables pour l’identification d’un troisième type.
‘« Il est commun de concevoir les différences entre les sexes comme se manifestant en dépit des exigences et des contraintes de l’environnement, l’environnement étant lui-même pris comme un donné brut, présent avant même que la question des différences de sexe n’apparaisse. Ou, dit autrement, que les différences de sexe sont une donnée biologique, une contrainte externe pesant sur toute forme d’organisation sociale que les humains puissent imaginer. Il existe, cependant, une autre manière d’envisager la question. Théoriquement, il est possible d’inverser l’équation et de se demander ce qui devrait être retiré de l’environnement ou lui être ajouté pour que ces différences innées entre les sexes, telles qu’elles sont, puissent – réellement ou en apparence – acquérir de l’importance. Le problème est alors celui de la réflexivité institutionnelle. »
302
’
Notes
302.
E. Goffman, L'arrangement entre les sexes, op. cit. 72-73