2.2 Le rôle du médiateur familial

Qu’est-ce qu’un médiateur familial ? Cette question a été examinée au moyen de quatre affirmations hypothétiques présentées aux répondants. (Annexe 9/V17).

En France, le total des choix (tout à fait d’accord et plutôt d’accord) indique quela quasi-totalité (98,6%) s’entendent pour dire que le médiateur est « un tiers qui favorise l’autonomie des personnes dans la recherche des solutions ».Ensuite, on est d’accord pour affirmer que le médiateur est « un tiers qui favorise l’intercompréhension entre les médiés » ou « un tiers qui favorise l’écoute active entre les médiés » dans 97,1% des cas respectivement.  En revanche, l’affirmation « un tiers qui vise la recherche d’un accord » a divisé un peu plus les répondants, 63,7% ont exprimé leur accord au sujet de cet énoncé alors que 36,4% se disaient en désaccord. C’est l’affirmation qui fait le moins l’unanimité chez les répondants français.

Au Brésil, en faisant la somme des options tout à fait d’accord et plutôt d’accord, les réponses recueillies sont sensiblement les mêmes que celles des médiateurs français. On est tous d’accord pour affirmer que le médiateur est « un tiers qui favorise l’écoute active entre les médiés », 95,4% ont répondu « un tiers qui favorise l’autonomie des personnes dans la recherche des solutions » et 94,8% « un tiers qui favorise l’intercompréhension entre les médiés ». Quant à l’affirmation « un tiers qui vise la recherche d’un accord », la réponse est la même que celle des médiateurs français à un pourcentage près.Sur cette question, un interviewé brésilien a mentionné que cela dépend où le médiateur se trouve. Pour lui « la médiation judiciaire vise l’accord et, dans les cas de la médiation communautaire, elle vise l’harmonisation ». Une autre médiatrice a souligné : « dans le judiciaire, le médiateur vise l’accord car il veut en finir avec le procès ».(notre traduction).