4.3 La reconnaissance de l’autre

Trois questions concernaient ce sujet (Annexe 16/V26/V27/V28). La première demandait si le processus de médiation a donné la chance à chacun d’eux d’exposer son point de vue. En France, la grande majorité des répondants, soit 92%, se sont dit d’accord alors que 81.1% des répondants brésiliens répondaient aussi dans l’affirmative.

La deuxième question s’adressait à la capacité du processus de médiation de rétablir la confiance entre les protagonistes. Les répondants français et les répondants brésiliens diffèrent sur ce point. En France, une majorité de répondants, soit 56.2%, ne croient pas que la médiation augmente le sentiment de confiance entre les conjoints ; au Brésil sensiblement le même nombre, soit 55.2%, affirment le contraire.

La troisième question se rapportait au processus de médiation comme outil de clarification des enjeux. Les résultats ont été différents dans chacun des pays. En France, 60.6% des répondants ont répondu dans la négative alors que 53.4% des répondants brésiliens affirmaient que la médiation les avait aidés à mieux comprendre les enjeux de leur séparation.

En somme, ces données nous indiquent que la confiance envers l’autre et la compréhension de leurs différences sont des sentiments difficiles à gérer au moment d’une séparation même avec un mode de gestion des conflits qui privilégie les formes les plus appropriées de communication.