La médiation étant un nouveau mode de gestion des conflits interpersonnels, il est important qu’il soit expliqué dès le premier entretien. Les répondants des deux pays, presque à l’unanimité, ont indiqué que le médiateur s’acquitte immanquablement de cette tâche. (Annexe16/ V31).

Quant à l’impartialité du médiateur familial, elle n’a pas été mise en doute. En effet, dans les deux pays, l’impartialité des médiateurs a été confirmée par la majorité des réponses, 85,7% des cas en France et 92,8% au Brésil. (Annexe16/ V32).

De plus, quant au sentiment d’être écoutés par le médiateur pendant les séances de médiation, les répondants des deux pays ont donné des réponses similaires. En France, 90,5% des cas et au Brésil, 91,1% étaient d’accord pour affirmer que le médiateur les a écoutés attentivement. Toutefois en France, la catégorie « tout à fait en désaccord » n’a pas été citée. (Annexe16/ V33).

En outre, il importait de connaître l’attitude du médiateur face à l’atteinte d’un accord. En France et au Brésil, lorsque questionnés sur ce point, les répondants ont confirmé, en grande majorité, qu’ils n’avaient senti aucune pression de la part du médiateur à conclure un accord (Annexe16/V37).

Pour les répondants français, lors d’un croisement entre les différents types de médiation et la pression exercée par le médiateur pour conclure une entente, 37%des personnes qui avaient fait l’expérience de la médiation judiciaire ont exprimé qu’ils avaient subi des pressions pour en arriver à une entente. Par contre, pour les médiations extrajudiciaires, le nombre de ceux qui ont affirmé avoir été l’objet de pressions était de 12.5%. C’est ce qu’indique le tableau XXXXX.