7. Faciès urbain

A 4e degré de latitude Nord, Douala en zone littorale, chaude et humide et Yaoundé en zone forestière, beaucoup plus agréable à vivre du fait de son altitude (760 mètres) sont les deux exemples camerounais de faciès urbain. La transmission du paludisme s’y fait toute l’année, mais de manière très irrégulière selon les quartiers et les saisons. En saison sèche, elle est très faible. En saison des pluies, elle est beaucoup plus Importante. La figure 10 ci-dessous montre une carte du pays avec les différents faciès écologiques du paludisme au Cameroun que nous venons de présenter.

Figure 10 : Faciès du paludisme au Cameroun
Figure 10 : Faciès du paludisme au Cameroun

(Source : F. Louis, 2008)

En somme, et pour les besoins de notre travail, nous voulons retenir comme critère principal de discrimination entre ces différents faciès, la persistance ou non de la transmission de la maladie dans l’année. Ceci donne une idée de la familiarité que les victimes potentielles ont avec la maladie. En effet, plus elles sont habituées à la maladie, plus il est facile pour elle d’y faire allusion et d’en construire des représentations. De l’aperçu que nous venons de donner des faciès écologiques de la maladie, il se dégage que du nord au sud du pays, les différentes formes de paludisme peuvent être classées en 3 grands groupes, à savoir :

Quelles sont les éléments identitaires ou marqueurs dans les représentations du paludisme construites par les populations des différentes zones écologiques ou familières à celles-ci ?