Université Lumière Lyon 2
École doctorale : Sciences Sociales
Équipe de recherche : Archéométrie et Archéologie : origine, datation et technologie des matériaux
Regina Cœli
Les images de la Vierge et le culte des reliques.
Tableaux-reliquaires polonais à l’époque médiévale
Thèse de doctorat de Langues, Histoire et civilisation des mondes anciens
Sous la direction de Nicolas REVEYRON
Présentée et soutenue publiquement le 14 juin 2010
Membres du jury :
Nicolas REVEYRON, Professeur des universités, Université Lyon 2
Jean WIRTH, Professeur d’université, Université de Genève
Jean-Claude SCHMITT, Directeur d’études, École des Hautes Études en Sciences Sociales
Éric PALAZZO, Professeur des universités, Université de Poitiers

Contrat de diffusion

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Avertissement au lecteur

Le présent travail se compose de quatre volumes :

VOLUME I contient le texte intégral de notre recherche

VOLUME II du catalogue constitue la partie intégrante de cette étude et rassemble les œuvres concernées avec leur description précise

VOLUME III des annexes en rapport avec le texte, suivies de la bibliographie

VOLUME IV des illustrations (planches et figures)

Avant-propos

En 2001, encouragée par Jerzy Gadomski et Helena Małkiewicz, nous avons entrepris, auprès de l’Institut d’Histoire de l’Art de l’Université Jagellon, l’étude des tableaux-reliquaires médiévaux polonais. Un tel sujet jamais traité jusqu’à présent sur le plan européen, très peu abordé en Pologne même, méritait d’après Nicolas Reveyron une recherche approfondie. Ayant repris notre travail en 2003 au sein de la Maison de l’Orient et de la Méditerranée, nous avons décidé de nous concentrer tout spécialement sur la question des tableaux mariaux, tels les Vierges à l’Enfant, incrustés de reliques. Ceux-ci étant les plus nombreux dans notre corpus d’œuvres, mené à son terme en 2008, nous avions l’intention de les présenter dans un large contexte socioculturel. La recherche de leurs origines nous avait conduite, entre les années 2007 et 2008, à l’École française de Rome et notamment aux Archives et à la Bibliothèque du Vatican, où nous espérions trouver des sources historiques importantes. Des conversations avec Marc Bayard de l’Académie de France, nous ont par la suite rassurée sur le choix de notre travail. Et, Jean-François Chauvard de l’École française nous a sensibilisée pour ce qui était du vocabulaire employé. Ainsi sont apparues quelques nouvelles expressions, des néologismes qui nous semblaient pertinents par rapport à la terminologie ici appropriée.

Le problème majeur relevait pourtant de la pluralité du contenu des œuvres concernées, et donc de la manière d’aborder et de construire leur étude. Notre participation au colloque international des médiévistes (historiens – hagiographes, historiens de l’art) qui s’est tenu à Poitiers en 2008 sous la direction d’Édina Bozóky1, et des entretiens avec Guy Philippart et Jean-Marie Sansterre nous ont alors poussée à nous plonger dans la recherche interdisciplinaire. De fait, le travail de l’historien de l’art médiéviste participe – et cela dans bien des cas –, à celui de l’historien et du liturgiste. Dans les pages qui suivent, nous présentons la méthodologie qui nous servira à cerner l’ensemble de la problématique des tableaux-reliquaires au Moyen Âge.

Notes
1.

Colloque international, Hagiographie, idéologie et pouvoir au Moyen Âge (L’écriture de la sainteté, instrument politique), Poitiers, Centre d’Études Supérieures de Civilisation Médiévale, 11-14 septembre 2008, organisé par Édina BOZÓKY, avec la collaboration de Patrick HENRIET.