1.9.7- Définition de l’action

Merlet, Garnier, et Vinciguerra (2006, p.58) présentent l’action comme « fait, faculté d’agir, de manipuler sa volonté en accomplissant quelque chose [..], ce que l’on fait, manifestation concrète de la volonté de quelqu’un, d’un groupe ». Elle est d’après Grawitz (1983, p.5) une « activité humaine composée d’une suite de comportements inspirés par des motivations et orientés vers des buts ». Elle peut être le fait d’un individu, d’un groupe ou exprimer la totalité d’un système social. L’action sociale implique naturellement une interaction entre acteurs sociaux. Elle est d’après Touraine, cité par Grawitz (1983) d’une part création, utilisation de modes d’expression symboliques, orientation des valeurs, d’autre part, solution à des contraintes, à des limites.

L’action est définie par Bloch et al. (1997, p.12) comme une « modification du cours naturel des choses, réalisée par un agent en vue d’un but ». Une action, selon Bloch et al., est définie par quatre composantes :

Dans le cadre de notre étude, l’action est étudiée d’une part dans les mêmes veines que l’action sociale, puisque le rapport sexuel est un acte psycho-social et d’autre part dans les mêmes connotations que Bloch et al. ont mises en évidence. Puisque sur le plan psychologique, le sujet-partenaire sexuel est supposé avoir élaboré une action en termes d’intention qu’il voudrait bien réaliser.

Après avoir achevé notre problématique, il serait important que nous abordions le cadre conceptuel pour mieux explorer les concepts en insistant sur les débats théoriques et fondamentaux qui en découlent.