3.3.2- La déviance

L’une des conséquences les plus symptomatiques de l’influence sociale est la déviance, qui peut être définie comme « un type de conduite qui place les individus en dehors d’un système social de règles établies, où leur comportement ne paraît plus régi par elle. » (Doise et al., 2002). Les études sur la déviance en psychologie sociale portent tantôt sur les éléments de réaction à la conformité, tantôt sur les attitudes face aux déviants. C’est dans ce sillage que toute déviation aux normes, règles, lois, prescriptions sociales est une menace à l’intégrité. Elle est également perçue comme un risque de dislocation.

De nos jours, les systèmes sociaux de plus en plus tolèrent de petits écarts par rapport à la sexualité et cette tolérance peut conduire à des déviances plus menaçantes. Nous constatons également que la déviance se produit à partir des interactions par lesquelles le groupe régule l’application des normes, des règles et des principes fondamentaux. Mais ces effets ne réussissent pas toujours dans le cadre de la lutte contre le VIH/Sida et le changement de comportement sexuel face à cette pandémie. Sinon que dire de l’homosexualité, la pédophilie, la précocité sexuelle, les publicités obscènes, la prostitution etc. qui sont des déviances acceptées et tolérées dans nos sociétés modernes même si elles sont de véritables canaux de transmission du VIH/Sida.