4.4.1- Les variables biologiques

Sur le plan biologique, le port du préservatif peut dépendre de cinq principales variables : les réflexes sexuels, les hormones sexuels, les phéromones sexuelles, les processus de renforcement, et les processus cognitifs.

  • Les réflexes sexuels (la lubrification vaginale, l’érection, l’éjaculation, les poussées pelviennes de l’adolescent, la lordose lombaire de l’adolescente, etc.) permettent la réalisation du coït vaginal ;
  • Les hormones sexuelles sont également impliquées dans la motivation au port du préservatif ;
  • Les phéromones en provocant le déclenchement d’un état d’excitation sexuel, permettent également l’identification du partenaire sexuel de l’autre sexe et peuvent susciter chez l’adolescent le choix du partenaire et le type de relation sexuelle (protégée ou non protégée) ;
  • Les processus de renforcement (ou système de récompense) sont à l’origine de la motivation et de l’apprentissage de séquences motrices destinées à stimuler les organes génitaux (la stimulation du pénis ou du clitoris procure plus de plaisir érotique) qui peuvent être favorables ou défavorables au préservatif ;
  • Les processus cognitifs permettent d’élaborer des stratégies, des croyances, des valeurs et des symboles sur le port du préservatif (etc.).