4.4.5- Les variables socio-économiques

L’utilisation du préservatif est l’une des méthodes les moins coûteuses et les plus rentables de prévention du VIH. Par ailleurs, le fait d’éviter maintenant des infections à VIH permet d’économiser des millions de francs qui auraient été dépensés plus tard pour les traitements, la perte de productivité, et les vies brisées. Malgré tout, la pauvreté continue d’être un obstacle prépondérant dans l’utilisation du préservatif pendant les rapports sexuels chez les adolescents. Plusieurs variables permettent d’expliquer cette situation :

• le désir de luxe (avoir de beaux vêtements, des téléphones portables de « dernier cri », de belles voitures, de beaux appartements, etc.) ;
• l’aisance financière (payer le loyer, la scolarité, la satisfaction des besoins essentiels, etc.) ;
• la dépendance financière (la plupart d’adolescents entretiennent des rapports sexuels avec des partenaires beaucoup plus âgés et plus riches qu’eux, dont ils sont financièrement dépendants) ;
• le besoin de subsistance (la famine, le bien-être, les soins médicaux, etc.) ;
• le chômage (le manque d’emploi pousse certains adolescents à la prostitution, à la pratique régulière des rapports sexuels, etc.) ;
• le coût de la vie (l’inflation des prix sur le marché réduit la capacité de certains adolescents à se prendre en charge) ;
• la sexualité comme monnaie d’échange (certains adolescents ont des rapports sexuels comme compensation d’un cadeau, ou de l’argent qui leur est offert).