5.2.1.1- Répartition de l’échantillon selon le type d’enseignement et d’établissement

* Echantillon supposé

Tableau 11. Répartition de l’échantillon supposé selon le type d’enseignement et d’établissement

* Echantillon retenu

Tableau 12 . Répartition de l’échantillon retenu selon le type d’enseignement et d’établissement.

L’échantillon retenu pour l’étude compte 342 participants (retenus après collecte des données et apurement statistique de celles-ci), choisis dans onze lycées et collèges de la ville de Yaoundé. Les tableaux ci-dessus montrent clairement qu’à la première phase de l’enquête, 984 participants avaient répondu aux questionnaires. Des 984 participants supposés, seulement 342 soit 37,76% ont été définitivement retenus pour l’analyse des résultats. Cette situation est due au fait que certains participants présupposés ne répondaient pas aux exigences scientifiques de l’étude. Pour être définitivement retenu, il fallait avoir participé aux deux phases de l’enquête, avoir eu des rapports sexuels, être célibataire, avoir entre 14 et 25 ans et surtout avoir répondu objectivement aux questions posées.

A la deuxième phase de l’enquête, nous n’avons pu administrer les questionnaires qu’à 767 participants soit 77,9% de l’échantillon supposé. Nous avons constaté lors de l’administration des questionnaires pour le compte de la deuxième phase que plusieurs élèves étaient absents. Pour en savoir les causes, nous avons initié des entretiens et des Focus Group Discussion avec les élèves rencontrés sur la question de savoir : qu’est-ce qui justifie l’absence de leurs camarades. Les raisons suivantes ont été avancées :

  • les cas des maladies ;
  • les cas de décès (perte d’un proche ou même de l’élève) ;
  • la mauvaise organisation des cours (certains enseignants avaient déjà fini leurs programmes) ;
  • la programmation des compositions au mois d’avril ;
  • les redoublants qui préfèrent préparer leurs examens à la maison ;
  • certains élèves également qui préfèrent rester à la maison pour mieux se concentrer ;
  • l’exigence de la pension dans certains établissements privés ;
  • les révisions dans les cours de répétition ;
  • les parents qui préfèrent inscrire leurs enfants dans les cours de répétition parfois organisés par les enseignants de ces élèves ou des universitaires ;
  • le mois de Mai est pour certains le mois de préparation des examens, et un nombre important d’enseignants n’accordent pas du prix à la révision et préfèrent plutôt chercher à couvrir leurs programmes et les élèves ont constaté d’après leurs expériences qu’ils ne sont pas évalués à l’examen sur ces chapitres ;
  • l’irrégularité des enseignants ;
  • certains élèves sont frustrés par les corrections des épreuves des derniers examens de classes de même que de leurs notes, ils préfèrent se réfugier aux quartiers et être plus que jamais concentrés, etc.

Bien que certaines raisons n’engagent que les élèves, elles nous permettent de savoir pourquoi 22,1% soit 217 participants n’ont pas pris part à la deuxième phase de l’enquête. Il faut aussi signaler que certains participants ont refusé de collaborer. A côté de ces participants absents, nous avons rejeté 177 questionnaires qui correspondaient aux participants qui étaient sexuellement inactifs. Nous avons encore rejeté 248 questionnaires parce que nous étions incapables de les associer soit à la première phase, soit à la seconde phase. C’est ainsi que nous avons finalement retenu 342 qui remplissaient totalement le profil de nos participants.

Notre échantillon est constitué de 178, soit 52,04% des établissements publics, 145 soit 42,39% des établissements privés laïcs, 19 soit 5,54% des élèves des établissements privés confessionnels. Ces pourcentages relèvent purement et simplement du hasard. Il est quand même important de préciser au regard de la faible représentativité des élèves des établissements privés confessionnels que la religion et la rigueur disciplinaire peuvent influencer la pratique sexuelle des adolescents-élèves.