5.2.1.2- Répartition de l’échantillon selon le sexe et les tranches d’âges.

Tableau 13. Répartition de l’échantillon retenu selon les tranches d’âges et le sexe.

L’étude que nous avons réalisée est une enquête de panel à deux niveaux. 47,7% des adolescents-élèves interrogés et retenus pour l’analyse des résultats sont de sexe masculin, et 52,3% sont, évidemment de sexe féminin. Parmi les adolescents-élèves retenus, 56,73% ont un âge compris entre 20 et 22 ans. La tranche d’âge 14-16 ans enregistre la plus faible fréquence, soit 1,17%. Cette disproportion de représentativité se justifie par le fait que les adolescents de 14-16 ans n’ont pas une sexualité très intense surtout lorsqu’ils accordent une priorité à leurs études. Nous avons aussi constaté que le sexe féminin est plus représenté. Cette représentativité s’éloigne de la réalité. Car, si nous nous en tenons au rapport de synthèse des effectifs dans les établissements secondaires de la ville de Yaoundé (Mfoundi), réalisée en 2006, 46,67% des élèves sont de sexe féminin et 53,33% sont de sexe masculin. La forte représentativité du sexe féminin dans notre échantillon peut être due au fait que les adolescentes-élèves des classes terminales ont une sexualité plus intense et active ou sont plus régulières à l’école que les adolescents-élèves ou encore répondraient plus volontiers aux enquêtes. Elles sont par conséquent plus exposées aux MST, au VIH/Sida et aux grossesses non désirées. Nous constatons également que la tranche d’âge 23-25 ans enregistre des fréquences non négligeables 16,96%, d’où l’épineux problème de redoublement dans le système éducatif camerounais. Les adolescents de cette tranche d’âge devraient en principe être à l’université.