Pour illustrer cet aboutissement, l’enseignant prend des exemples très caricaturaux qui sont en fait des digressions et qui malgré leur caractère digressif ne sortent pas du cadre du cours, mais introduisent des stéréotypes du pouvoir :

Ligne 53

le rapport de force n'est pas toujours bêtement brutal heureusement

parce que s'il était toujours bêtement brutal

cela voudrait dire qu'on est toujours à l'époque de l'homme de caverne où

l'homme tirait sa femme par la chevelure quand il voulait déménager de la

grotte hein! +++

ça c'est le rapport de force brutal

primaire

physique si je puis dire +

ce seraient des haltérophiles qui nous gouverneraient +

si c'était un rapport de force brutal hein!

ou les messieurs muscles

messieurs univers de telle ou telle année qui seraient les rois du monde +

donc ça c'est qu'un aspect

sur une confrontation physique ça vaut le coup d'être le plus fort

c'est intéressant comme critère +++

mais c'est pas ça qui mène le monde heureusement

mais le rapport de force

il peut reposer sur quantité d'autres choses

alors matériels entre les riches et les pauvres

ceux qui ont beaucoup ceux qui ont peu +++

il peut se reposer aussi sur le un certain plan intellectuel par exemple la

connaissance

ça peut être un rapport de connaissances de la détention d'informations

A partir de cette séquence, nous voulons voir ce que les étudiants prennent en notes, d’où les consignes suivantes :

• Faites la distinction entre le « dit » de l’enseignant et l’explication ou l’illustration.
• Relever les propos secondaires, les énoncés mis en parenthèses (orales), les énoncés qui s’écartent du contexte du cours et dire en quoi cela consiste t-il. 
• Relever les énoncés qui introduisent des stéréotypes de pouvoir.