Nous avons observé chez certains étudiants que le désir de tout noter était compromis par l’accélération du débit.On insistera alors sur le fait que l’étudiant n’est pas un sténographe auprès de qui on attend qu’il relève mot à mot tout ce que dit l’enseignant. On soulignera également le fait qu’on attend que l’étudiant résume le cours, qu’il opère des transformations syntaxiques, etc. On proposera un travail sur la nominalisation des constructions  par exemple; on rappellera les techniques d’abréviations conventionnelles, mêmes personnelles, pourvu que cela soit lisible par l’étudiant lui-même et permette d’écrire plus vite ; on incitera les étudiants à employer des symboles, avec spécification de relations entre éléments mis en rapport pour éviter la confusion ; on s’attardera sur la systématisation des techniques de troncations, lisibles et reconnaissables (par l’étudiant), sur des phénomènes de substitution de certains termes par d’autres le plus souvent que c’est possible, , sur l’adoption d’un style télégraphique, etc.

En fin on attirera l’attention des étudiants sur les différents styles d’enseignement et modes de présentation du discours du contrat, pour lesquels il leur faudra s’adapter, notamment en ce qui concerne l’oralisation, les consignes implicites de prise de notes, les empilements paradigmatiques et/ou syntaxiques, la subjection, les reprises, les répétitions ou la dictée, un rituel contenu-explication, on les sensibilisera à ce propos, en sachant qu’on ne pourra anticiper tous les styles, etc.