1.0. Conventions de transcription

Étant donné la longueur des extraits de cours constituant ce corpus, une transcription orthographique a été retenue. Une transcription fine n’était pas nécessaire dans la perspective de ce travail.

Nous avons tenté néanmoins de restituer une partie de l’oralité de ces transcriptions selon le principe de la grille développé par Claire Blanche-Benvéniste. Ce principe a été largement simplifié pour ne pas allonger la taille d’un corpus qui s’étale en l’état sur une centaine de pages. « L’ordre  informationnel ou propositionnel du discours » a servi de guide.

Les principaux empilements paradigmatiques apparaissent sous cette forme.

Les onomatopées et les interjections ont été conservées. Les abondantes répétitions de mots ont été évitées, ainsi que certaines expressions interrompues et certaine.

Les énoncés transcrits ne commencent pas par une majuscule et ne se terminent pas par un point pour les distinguer des conventions de la langue écrite.

Les nombres sont écrits en toutes lettres. Les amorces de mots sont notés avec tiret (exemple ligne 2438 exis-) et les passages inaudibles sont notés par une succession de X.

Les pauses sont signalées par des croix (une + = pause courte ; deux = une pause moyenne ; trois = pause très longue).Plusieurs sigles sont utilisés pour abréger certains groupes de syntagmes, notamment FLE, (française langue étrangère), FLM (français langue maternelle, FLS français langue seconde, D (doctorante) ; les informateurs sont désignés par la lettre E (étudiant).

Les numéros de ligne renvoient à la transcription des enregistrements de cours c’est-à-dire au corpus d’analyse au chapitre 2 et au corpus expérimental constitué d’extraits de cours au chapitre 3 et 4.