3.5. Conclusion

Le tourisme kenyan dépend largement des ressources naturelles : la faune, la flore et la plage. Avec une biodiversité abondante et une « naturalité » de ces territoires, la forêt de Kakamega, le parc de Saiwa et celui du Mont Elgon sont de véritables destinations « écotouristiques » potentielles. Ces territoires constituent des destinations alternatives du pays présentant une autre façon de faire du tourisme, loin des safaris passifs en voiture.

Ce chapitre a traité de la richesse faunistique, floristique et paysagère de cette destination en identifiant notamment la forêt tropicale de Kakamega, l’antilope aquatique de Saiwa et les éléphants des grottes au Mont Elgon comme des éléments marquants de ces territoires. Par contre, ces territoires ne sont pas encore à la hauteur de l’activité touristique. Ainsi, ce chapitre s’est interrogé sur l’évolution lente de l’activité touristique au sein de ces destinations, laissant la place dans les chapitres suivants pour des propositions de nouvelles orientations à prendre pour le développement du tourisme au Kenya.

Dans ce chapitre, nous avons affirmé que le problème de fond est lié au nombre réel de touristes qui fréquentent ces territoires à titre comparatif. Depuis leur création, ces zones de biodiversité ont connu une faible fréquentation touristique au fil des années. Le but de ce chapitre était d’illustrer le concept difficile de rendre touristique des ‘nouveaux’ territoires et le décalage qui existe entre l’abondance de la biodiversité et la fréquentation touristique. Ce décalage peut avoir un certain nombre d’implications sachant, qu’autour de ces territoires, le taux de pauvreté est élevé dans une population qui ne cesse de s’accroître. Pour pouvoir proposer la mise en tourisme de cette destination, le chapitre 4 propose une méthodologie à suivre pour atteindre cet objectif.