Troisième partie : écotourisme : de l’écologie à l’économie des aires protegées ?

Introduction

Dans cette partie, le chapitre 7 fait un point sur le concept du tourisme alternatif en démontrant qu’il n’y a pas qu’une seule voie pour ce tourisme comme on a tendance à le penser. Ce chapitre distingue le tourisme de masse, l’écotourisme, le tourisme dit « durable » et ses avatars. Dans le contexte kenyan, on fait un point sur l’écotourisme et le tourisme de safari en démontrant, dans la pratique, comment ces deux concepts ne vont pas nécessairement dans le même sens et ne concernent pas forcément les mêmes milieux géographiques. Comment peut on renouveler le modèle actuel du tourisme au Kenya ?

Au-delà de la participation communautaire déjà soulignée en chapitre 6, le chapitre 8 s’intéresse à la notion de ressource touristique. Il s’interroge sur la faible fréquentation touristique de certains territoires, alors qu’ils possèdent différents attraits. Comment ces territoires à l’ouest du Kenya peuvent-ils affirmer davantage leur notoriété sur la scène nationale ?

Enfin, le chapitre 9 examine des analyses stratégiques, les enjeux et les propositions d’action. Au Kenya, les parcs et les réserves nationaux englobent la ressource touristique. Néanmoins, il ne suffit pas de croire que l’appellation de « parc » ou de « réserve » nationale peut être en soi un élément attrayant pour le tourisme. Ce chapitre lance donc un appel au redéploiement, au renouvellement et à la revalorisation d’un modèle touristique kenyan. Ces transformations doivent être un processus perpétuel qui va au-delà des changements superficiels. Ces transformations doivent être tous azimuts : l’ouverture dans l’information et dans la communication touristique, l’ouverture vers tous les acteurs touristiques et l’ouverture à travers la mise en place des aménagements touristiques.