Chapitre 7. Les formes alternatives du tourisme : tourisme équitable, tourisme solidaire, tourisme d’aventure, écotourisme, tourisme autochtone

‘« Il n’y a pas un tourisme, mais des tourismes,... »
(Equipe MIT, 2002, 62 p). ’

Le « grand tour »334, le tourisme, le tourisme de masse, le tourisme alternatif, le tourisme durable/soutenable, l’écotourisme, le tourisme d’espaces, le tourisme hors-sol… Voilà l’exemple non exhaustif de la mutation, au fil des années, des formes de l’activité touristique. En écrivant ‘des tourismes’ (au pluriel) plutôt que ‘un tourisme’ (au singulier), l’Equipe MIT avancent l’idée que cette activité est bien diversifiée, que les pratiques sont nombreuses, que le marché devient de plus en plus segmenté et que les destinations se multiplient sans arrêt. En effet, ces chercheurs observent qu’un « même lieu…espace peuvent être fréquentés par des populations différentes avec des intentions différentes »335. Par conséquent, rares sont des destinations, de toutes sortes, qui n’attirent qu’un seul type de client. Proprement dit, des destinations combinent de différents formes de tourisme : le tourisme de masse, responsable, équitable, solidaire, philanthropique, de safaris, culturel, écotourisme, d’aventure... Voire, nombreuses sont les activités auxquelles des touristes peuvent participer dans une destination donnée : des randonnées, des escalades, des promenades, de la chasse, de la photographie, des achats, du bronzage, entre autres.

Notes
334.

Le verbe anglais « to tour » signifie voyager pour le plaisir.

335.

Equipe MIT, Tourismes 1, Lieux Communs, Editions Belin, 2002.