9.4. Conclusion

A l’ouest du Kenya comme ailleurs au pays, aucune aire protégée ne peut exister de manière isolée. Chaque secteur comporte plusieurs itinéraires touristiques capables d’offrir une expérience optimale aux clients. Donc, en plus de leur patrimoine naturel, le principal motif de choix des clients, le KWS doit aussi présenter ces territoires en mettant en avant leurs patrimoines, leurs traditions, les événements et les ambiances. Il nous semble nécessaire d’encourager les projets qui mutualisent l’offre sur l’ensemble des secteurs. Pour les territoires à l’ouest du Kenya, il serait préférable que, par exemple, le parc de Saiwa dispose des brochures de Kakamega et vice versa, car pour le moment, chaque zone naturelle met à disposition ses propres brochures touristiques. Même l’organisation de l’espace touristique sur des petites destinations regroupées serait une bonne méthode de modélisation des régions visitées. C’est une façon d’assurer la maximisation de l’expérience touristique. Il est nécessaire de ne pas cantonner les parcs aux limites administratives, mais d’ouvrir ceux-ci à d’autres territoires tels que celui du lac Victoria, afin de consolider l’attractivité globale de cette région.