2.5.5.1 Le financement des mobilités

En 2003, 66% des étudiants étrangers aux USA étaient autofinancés, 30% bénéficiaient d’aide directe de leur Etat/université d’origine, de parrain privé étranger ou de bourses. Au Japon, le nombre d’étudiants bénéficiant d’une aide à la mobilité a été multiplié par treize entre 1978 et 2001. Mais en dépit des efforts financiers, certains pays doivent faire des choix et ne peuvent pas s’aligner sur la croissance des effectifs. On retrouve pour les activités internationales du secteur de l’enseignement supérieur les mêmes organisations ou les mêmes formes de soutien que pour l’aide au développement des pays. Même si les budgets d’aide au développement sont encore très importants, on note toutefois que les choix budgétaires actuels et notamment la réduction de leur dette interne, conduisent les pays développés à consacrer de moins en moins de budget pour les programmes de mobilités internationales, en particulier vers les pays émergents. Il existe une forme indirecte d’aide très importante qui consiste à la gratuité partielle ou complète des frais de scolarité des étudiants ou des chercheurs de la part de la majorité des universités d’Europe de l’Ouest. Cette subvention indirecte permet à la fois de compenser le manque d’effectif des universités dans des pays vieillissants, de faciliter la réalisation des objectifs de migration des personnels qualifiés et de réduire les charges des étudiants. Un autre système d’aide et de financement consiste en la réciprocité par l’échange des étudiants. Il suffit donc de trouver la parité dans les échanges entre universités partenaires avec la gratuité pour les frais de scolarité.