Ils sont représentés par les établissements étrangers qui délocalisent le programme et qui supportent la responsabilité académique de la formation et du diplôme et, s’il s’agit d’un programme délocalisé, par les établissements locaux qui acceptent d’accueillir les programmes et/ou d’homologuer le programme. En fonction des conventions passées entre les partenaires et le type de diplôme, co-diplôme, doubles-diplômes, la responsabilité concernant le contrôle de la qualité de l’activité sera plus ou moins partagée et sera déterminée par convention.
La délocalisation d’un diplôme implique de garantir que la qualité de la formation transférée soit identique à celle qui est produite dans le lieu d’origine, à l’identique des homologations ou accréditations attenantes au diplôme délocalisé ou transféré.
C’est ce que l’on nomme « la transférabilité d’un service » en stratégie d’internationalisation. Ce service exige de fixer les conditions de qualité de la production délocalisée de manière à ce qu’il continue à répondre aux représentations de la marque, tout en s’adaptant aux exigences des consommateurs (étudiants) pour lequel il est produit à l’étranger349. On retrouve le souci stratégique lié aux représentations de la marque350, mais surtout la nécessité d’adaptation de la formation pour garantir la qualité.
Quelques rares établissements tels que les universités de Victoria ou de Sydney ont décidé d’instaurer des chartes de devoirs et des responsabilités de l’étudiant et de l’établissement pour répondre aux exigences de qualité351. Elles souhaitent ainsi responsabiliser les acteurs de la relation éducative pour obtenir une prestation de qualité.
J.P Lemaire, avec la collaboration de G. Petit, Stratégies d’internationalisation, op. cit.
Richard Ladwein « Stratégies de marques et concepts de marques », op. cit.
Le Monde de l'Education, Mes études à l’étranger, Paris : Le Courrier International, Le monde de l’éducation, N° spécial, 2007.