Le dispositif de reconnaissance professionnelle varie finalement d'un pays et d'une filière professionnelle à l'autre. Il arrive par exemple qu'une qualification académique reconnue permette d'exercer une profession donnée, alors que dans d'autres cas l'accès à la profession passe par un certain nombre d'exigences complémentaires. L’exemple le plus frappant est le secteur de la santé qui est fortement protégé et réglementé. Les enjeux sont autant relatifs à la qualité des formations qu’à la protection de certains secteurs professionnels. On refusera par exemple, dans certains pays, de délivrer des licences de pharmaciens à des étrangers.
Compte tenu de l'élargissement du marché international de l'emploi et de l'accroissement de la mobilité professionnelle, les titulaires de qualifications académiques, les employeurs et les organismes professionnels se trouvent confrontés à de nombreux défis. L'amélioration de la transparence, de l'accessibilité et de la qualité de l'information devient donc un aspect essentiel à la mise en place d'un processus de reconnaissance équitable des qualifications. Dans certains pays, ces instances sont des organismes professionnels, dans d'autres, ce rôle est accompli par des organismes tels que les ministères publics.
Il arrive que ces accréditations soient gérées par des organisations professionnelles pour des secteurs d’activités spécifiques. C’est le cas du secteur de la gestion dans lequel plusieurs organismes professionnels sont en concurrence sur le marché des accréditations. Leur carte d’activités comporte des accréditations, charte de qualité, homologation, conseils, que les programmes ou sur les établissements, etc.361
Parmi les plus connues du secteur de la gestion, nous retrouvons l’European Foundation for Management Development (EFMD), l’Association of Advance Collegiate Schools of Business (AACSB), l’Association of MBA (AMBA).