3.2.1 La voie du socialisme de marché

L’interprétation de la philosophie marxiste défendue par l’empire soviétique aboutissait à considérer l’éducation comme un droit et même comme un devoir. Le peuple devant en principe participer activement et collectivement à la vie sociale, économique et politique du pays. Cette interprétation vacille à présent au Viêt-nam à cause de la privatisation en cours du système éducatif et de son iniquité. Cependant, le régime, malgré toutes les difficultés et les orientations économiques libérales, tente de privilégier l’éducation de masse, tout au moins dans l’enseignement de base et grâce à des campagnes d’alphabétisation. Ainsi « […] les politiques publiques ne se départissent pas d’une recherche permanente d’équilibre et de justice sociale pour contrer les effets négatifs d’une évolution qui n’est pas subie, mais voulue»386.

Il est vrai que les choix politiques sont réalistes, même s’ils sont contraires aux principes et aux valeurs du pays et du Parti. Limité par ses ressources financières pour relancer la croissance, le virage politique se confirme en 1986 et va faire basculer définitivement le pays vers l’économie de marché. Mais il s’agit de «[…] conforter le monopartisme tout en satisfaisant aux exigences de la modernisation »387.

Pour tenter de mettre fin à la profonde crise économique qui sévit après ces périodes de guerre, sous l’impulsion de la Pérestroïka dans l’ex-URSS (1985), l’État lance388 un immense chantier de rénovation tout azimut nommé « Doi Moi » (le chemin nouveau).

Passant d’une société dominée par une politique planifiée et égalitariste, l’État place dorénavant l’initiative individuelle au cœur du développement, entraînant à la fois le sursaut économique, les risques inégalitaires attenant389 à une économie de marché, mais aussi le risque pour le Parti communiste vietnamien (PCV) de perdre une partie du contrôle du pouvoir. L’ouverture symbolise surtout l’acceptation de la présence de nouveaux partenaires locaux ou étrangers, par la promotion de l’initiative privée et l’investissement direct. La fin du monopole de l’État modifie le rôle de nombreux acteurs et fait en apparaître de nouveaux. Pour ce faire, l’État a procédé à des modifications constitutionnelles390 et a adapté son système d’administration publique. C’est l’amorce d’une ère fondamentalement nouvelle pour tout le pays, y compris celle du marché de l’éducation.

Depuis 1986, trois périodes significatives ont permis le passage d’une économie planifiée à une économie de marché391 :

De 1986-1990, le Viêt-nam entre dans la période des réformes structurelles 392 financières, avec notamment l’abolition progressive des subventions d’état et l’introduction du droit d’entrée payant dans des secteurs sociaux clés tels que la santé, l’éducation ou le logement. Le processus de décollectivisassions du secteur agricole prend sa véritable extension393 en 1989. C’est la loi de 1987 sur les investissements privés étrangers qui sert de détonateur à l’ouverture du pays vers le marché mondial et qui ouvre les portes aux investisseurs privés. Elle pousse à l’adaptation règlementaire des textes sur le commerce, la taxation, le droit privé, etc. Le processus de libéralisation du commerce est en marche.

Entre 1991 et 2000, se joue une période de stabilisation économique pour lutter contre la paupérisation et lancer un développement plus dynamique. La levée de l’embargo américain en 1994, marque un tournant en facilitant la normalisation des échanges et des relations internationales et économiques. C’est aussi l’année de la fin des périodes de rationnement. C’est la période de l’ouverture commerciale394, de la libéralisation des échanges économiques395, l’envolée des importations396 et des exportations397, la modernisation du secteur agricole398, de la libre entreprise, de la rénovation industrielle et de l’essor des IDE399. C’est aussi la période des premiers investissements privés en matière d’éducation.

Certaines règlementations telles que « la libre circulation des personnes » sont capitales pour le secteur de l’éducation car elle facilite les coopérations internationales et les transferts technologiques400. La forte croissance amène l’euphorie mais la crise de 1997 laisse entrevoir les premiers doutes sur la fiabilité de l’économie de marché. Cette année a marqué les esprits en Asie du sud-est, démontrant toute la fragilité des systèmes économiques, la dépendance de pays comme le Viêt-nam envers les équilibres régionaux ainsi qu’envers les ressources et les monnaies internationales401. La crise de 2008 confirme ces craintes à une échelle jamais atteinte. Elle permettra peut-être de valider les politiques plus prudentes mises en place par de nombreux pays d’Asie de l’Est et diminuera tout au moins l’excessive confiance que le monde des affaires, au Viêt-nam comme ailleurs, à tendance à accorder sur la capacité du marché à pouvoir s’autoréguler402.

D’importantes réformes structurelles doivent permettre entre 2001-2010 de poser les fondements d’une société moderne souhaitant devenir un Nouveau Pays Industrialisé. L’accent est mis sur le développement du capital humain. Le Viêt-nam veut tendre vers une économie des connaissances. Il faut prioritairement former les élites scientifiques et techniques capables d’appliquer et de créer les technologies du futur403 et réaliser parallèlement les investissements infrastructurels pour soutenir la modernisation de l’industrie et les projets innovants. Il faut assainir et moderniser l’administration publique404. C’est la période des grandes réformes du système bancaire, de la décentralisation des administrations publiques, y compris du secteur éducatif et de l’intégration à l’OMC405.

Appuyé par ses profondes réformes, le Viêt-nam a su profiter, comme tous les pays de la région406, d’un environnement international favorable et du « miracle économique asiatique ». Avec ses 86 millions d’habitants, sa réussite, son potentiel et son positionnement géostratégique407, il est à présent reconnu sur la scène internationale. Marqué par l’empreinte du modèle économique de planification de l’ex-Union Soviétique, il ne tire pourtant son inspiration d’aucun modèle économique précis mais plutôt de plusieurs modèles de réussites. La population estime les États-Unis pour leur réussite mais le système économique s’inspire surtout des voisins asiatiques même si, parfois, les conditions d’une bonne adaptation ne sont pas toujours réunies 408 . Le pays veut aller vite, parfois trop vite.

Avec 837US$ en 2007, le PIB par habitant est supérieur à la moyenne régionale et mondiale409 et le bilan des principaux indicateurs sur les vingt dernières années attestent d’un fort développement410. Le pays se situe à présent au dessus de la moyenne mondiale des pays émergents411. Mais il reste cependant l’un des pays les plus pauvres de la planète même s’il a su limiter significativement la pauvreté412 et les efforts à réaliser sont faramineux pour atteindre ses objectifs. Le PIB est encore faible et la forte croissance économique s’est élevée mais elle est mesurée à partir d’une production et de richesses laissées exsangues.

Des programmes de soutien sont mis en place mais sont insuffisants pour enrayer les inégalités et pour compenser la disparition des systèmes d’aide sociale413. Les inégalités entre les citoyens sont criantes et l’économie de marché accentue les écarts et les déséquilibres414. Le Viêt-nam a des difficultés pour contrôler les conséquences d’une modernisation effrénée.

Malgré cela, le pays s’oriente irrémédiablement sur la voie d’une économie de marché au service du socialisme et le secteur privé prend le pas sur le secteur public pour la création de richesses et d’emplois415.

Pour obtenir ces résultats, le pays s’impose de placer les ressources humaines au cœur de sa stratégie de développement, à l’instar des pays développés416. « L’avantage comparatif peut tenir à une ressource naturelle, une compétence humaine, des talents d’entrepreneur, ou une technologie d’exception…Le Viêt-nam a un potentiel d’avantages comparatifs dans les trois facteurs, mais celui qui repose sur les ressources humaines est le plus prometteur et est potentiellement illimité […] »417.

Mais le nouveau modèle économique bouleverse totalement la division du travail et donc la demande du marché de l’emploi envers le capital humain.

Notes
386.

Hénaff Nolwen, Doi Moi et globalisation: vers un accroissement des inégalités en matière d'éducation, op. cit. page 35.

387.

C’est l’expression choisi par Benoit de Tréglodé pour résumer le rapport entre les réformes économiques et la situation politique du pays. Source: Khanh TrungNguyen, L'université dans la société vietnamienne actuelle : du curriculum formel au curriculum réel : observation de trois établissements à Ho Chi Minh Ville, op. cit., page 155.

388.

Les réformes se décident principalement lors des congrès du PCV puis sont validées par l’Assemblée Nationale.

389.

« L’État gère l’économie nationale par la loi, le plan et les politiques. Il répartit les missions et les attributions de gestion économique entre les différentes institutions et collectivités publiques. Il cherche à combiner les intérêts des personnes privées et des collectivités avec ceux de l’État ». Constitution de la République socialiste du Vietnam 1992, art. 26, site internet de la Maison du droit Vietnamo-française à Hanoi, consultation le 12/06/2008.

390.

Plan de réformes décidé durant le VIème congrès du Parti Communiste ; les principales orientations qui constituent le Doi Moi ont été définies entre 1986 et 1989 et sanctionnées par la Constitution de 1992.

391.

Nolwen Hénaff, Presentation of the report « Skills for productivity, employment growth and development in Vietnam », op. cit.

392.

Entre autres : la dévaluation du dong, la définition du secteur de la banque et la création d’une banque commerciale.

393.

Les décollectivatisations avaient débuté en 1981 mais se sont véritablement étendues en 1989 par la loi sur la redistribution des terres et sur le profit. Cette loi a incité à une meilleure exploitation des terres agricoles. Nous verrons que de nombreuses lois sont ainsi votées pour règlementer une situation de principe.

394.

Vote de la constitution de 1992 mettant en valeur le rôle de l’économie pour le développement et des lois sur la banqueroute, l’investissement privé domestique et le code du travail (1994).

395.

En intégrant des organisations telles que l’APEC, l’ASEAN et l’OMC, le pays a su très rapidement tirer profit des opportunités du marché régional et global. 73% des exportations se font vers l’APEC, le quart des exportations concernent les USA, 7% vers l’Europe, 7% vers l’ASEAN. Nolwen Hénaff, Presentation of the report « Skills for productivity, employment growth and development in Vietnam », op. cit., page 24.

396.

Les importations étaient estimées hors taxes à 52,28 Md US$ en 2007. Elles concernaient principalement les machines et les équipements pour l’industrie, les produits pétroliers, les fertilisants, l’aluminium, le coton brut, les graines, le ciment, les motos (petites cylindrées). Les principales destinations étaient en 2006 : la Chine 17.6%, Singapour 12.9%, Taiwan 11.5%, le Japon 9.8%, la Corée du sud 8.4%, la Thaïlande 7.3%, la Malaisie 4.2%. World Factbook, CIA, 12/08/2008.

397.

Les exportations : en moins de vingt années le montant des exportations est passé de 780 millions d’US$ à 32 milliards d’US$ (2005). Le taux de croissance des valeurs à l’exportation était de 21,5% entre 2007 et 2006. http://www.ambafrance-vn.org/article.php3?id_article=523 . Site visité le 12/08/2008. Elles étaient estimées à 48,07 Md US$ en 2007. Le pays exporte essentiellement du pétrole, des produits de la mer, du riz, du café, du caoutchouc, du thé, du textile, des chaussures. Les principaux destinataires étaient en 2006 les USA 21,2%, le Japon 12.3%, l’Australie 9.4%, la Chine 5.7%, l’Allemagne 4.5%. Le total des investissements bruts était estimé à 40% du PIB en 2007. Leurs développements, comme celui des autres projets industriels, ont été largement favorisés par les zones prioritaires de production et d’import/export. Les exportations ont presque quadruplé entre 2002 et 2007. Avec 62% du capital investi dans les projets réalisés entre 1998 et 2005, les principaux pays investisseurs sont Singapour, Taiwan, le Japon, la Corée du sud et Hong Kong. Source World Factbook, CIA. Consulté le 12/08/2008.

398.

Le Viêt-nam est à présent le 2ème exportateur de riz au monde après la Thaïlande. Les principales productions agricoles sont : café, hévéa (production de latex/caoutchouc), coton, thé, poivre, huile végétale, cacahouètes, du sucre de canne, fruits, pêche et produits transformés en halieutique.

399.

Les investissements bruts étaient estimés à 40% du PIB en 2007. Le stock estimé des IDE était de 33.74 Md US$ à la même époque alors qu’ils étaient évalués à 6 Md US$ en 2005 soit 12% du PIB (en 2005, ils étaient de 1,85 Md US$ aux Philippines soit 1,8% du PIB). Les IDE, représentaient 58% des exportations en 2006. (Réf General Statistical Office. Nolwen Hénaff, Presentation of the report « Skills for productivity, employment growth and development in Vietnam », op. cit., page 24.

Leur impact sur l’économie est de plus en plus fort. Ils concernent principalement le secteur des biens d’équipement (à 43,1 %) devant celui de l’industrie légère (27,9%), de la construction (12,9%), des produits agro-alimentaires (10%) et du pétrole (6,1 %). En termes de stocks d’investissements, les pays asiatiques dominent largement. Taïwan est ainsi le premier investisseur au Viêt-nam(15,2 % du stock d’IDE) devant Singapour (14,9 %), le Japon (12,3 %), la Corée du Sud (10,5 %), Hong-Kong (7,31 %) et les îles vierges britanniques (5,28 %). L’Asie représente ainsi 69,8 % des IDE, l’Union européenne 13,5% et les États-Unis 2,85 %. Source site « World Factbook », CIA, le 12/08/2008, source annexe http://www.ambafrance-vn.org/article.php3?id_article=523 . Site visité le 12/08/2008.

400.

Nolwen Hénaff, Presentation of the report « Skills for productivity, employment growth and development in Vietnam », op. cit.

401.

Cette crise, qui a touché en premier lieu la Thaïlande, s’est révélée par des problèmes de taux de change et de dévaluation du bath. Elle incite les pays de la région à augmenter leur réserve de devises étrangères et d’or pour limiter les risques en cas de crise. Le Viêt-nam, à l’instar de la Chine, possédait ainsi une réserve estimée en 2007 à 19,74 Md US$, permettant une couverture pour risque de 3 mois sur ses besoins et une marge d’intervention en cas de crise.

402.

On remarque par exemple que la quasi nationalisation de certaines banques américaines et la force avec laquelle l’État américain a renforcé les contrôles, peut jeter des doutes sur la pertinence d’un système trop libéral et donner à réfléchir à un état comme le Viêt-nam, qui a choisi d’alléger fortement sa présence et son contrôle sur les banques.

403.

Notamment dans les domaines de l’information, la biologie, les nouvelles technologies, les technologies appliquées.

404.

La Réforme de l’Administration Publique (RAP, 2001-2010), doit notamment combattre la corruption, le gaspillage, augmenter la participation des citoyens à la vie publique, améliorer les capacités de management et des systèmes de répartition, la réforme des salaires, la simplification des procédures administratives.

405.

Le 11 janvier 2007, le Viêt-nam est devenu le 150ème membre de l'OMC.

406.

Même les pays qui ne poursuivent pas officiellement une économie de marché, tels que le Myanmar ou le Laos, bénéficient, en dépit de leurs problèmes politiques internes, d’une croissance soutenue. En 2007, la croissance et la valeur de leur PIB étaient respectivement de 5,5% et 1 900 US$ PIB ppa et de 7,5% et 2 100 US$ PIB ppa. L’une des questions de fond pour tous ces pays réside toutefois dans la manière dont ces richesses sont réparties. Source : estimations pour l’année 2007, World Factbook, CIA, consulté le 13/08/2008.

407.

Ce positionnement est probablement lié aux victoires récentes, aux particularités du système politique, à l’efficacité des résultats économiques mais surtout au positionnement géographique qui place le pays dans la dynamique de montée en puissance du bloc asiatique sur la scène internationale.

408.

Il en fut ainsi par exemple de la restructuration des entreprises d’État, inspirée du modèle coréen et qui posa de sérieux problèmes de gestion des ressources humaines. De même pour la création des zones d’échanges d’importation et d’exportation ou des zones industrielles prioritaires, implantées sur des modèles singapourien ou chinois en inadéquation aux contextes locaux. Les conséquences sociales et économiques en sont nombreuses. Ainsi, inspirée par le modèle coréen, la restructuration des entreprises d’État a posé de sérieux problèmes de gestion des ressources humaines. Inspirée par les modèles singapourien ou chinois, la création des zones d’échanges ou des zones industrielles prioritaires, n’a pas pu atteindre le degré d’efficacité escompté. Nolwen Hénaff, Presentation of the report « Skills for productivity, employment growth and development in Vietnam », op. cit.

409.

Le PIB ppa par habitant est estimé à 2 600 US$ en 2007. Le taux de croissance du PIB était de 8,45% en 2007. Source site CIA, World Factbook, consulté le 17/07/2008.

410.

La croissance se situe entre 6% et 7% avant 2004, presque 8% sur les quatre dernières années.

L’IDH est passé de 0,59 en 1985, moyenne actuelle des pays les plus pauvres, à 0,723 en 2005, plaçant le pays en 109ème position sur 174 devant l’Indonésie (116ème en 1992). L’estimation de 2010 est de 0,8 (moyenne actuelle en Asie de l’Est).

411.

C’est notamment la libération des prix et des salaires (hors du secteur d’État) qui ont favorisé la croissance des inégalités. L’inflation et l’augmentation des besoins de consommation sont inégalement compensées les salaires en fonction du type d’emploi, de la couche sociale ou du lieu de résidence. Nolwen Hénaff, Jean-Yves Martin (dir), Travail, emploi et ressources humaines au Viêt-nam : Quinze ans de Renouveau, op. cit.,page 51.

412.

En 2004, 29,8% de la population du pays avait moins de 15 ans. Comparativement à 236 pays, il se situait à la 103ème place des pays les plus jeunes de la planète, 13ème pour sa population, 62ème PIB pour un total de 34,309 millions d’US$. Source pays du monde, http://www.pays-monde.fr/classement-pays-mondial-jeune_3.html , le 10/8/2008.

413.

Soutiens concernés des crédits financiers aux particuliers ou aux entreprises, provenant de banques telles que la VBT, La Banque du Viêt-nam pour les pauvres (Vietnam Bank for the Poor). 70 à 80% de personnes considérées comme pauvres ont bénéficié ou ont accès à ce système de microcrédit (Estimation de la Banque Mondiale, Nolwen Hénaff, « Le financement et contrôle de l’éducation. Le cas du Viêt-nam », op. cit., page 7.

414.

Le niveau de réduction de la pauvreté, évalué sur la période 1993-2004, faisait état de 19,5% en 2004 contre 58,1% en 1993. Vietnamese Academy of Social Science, VASS, 2006, page 11, in Nolwen Hénaff, Presentation of the report « Skills for productivity, employment growth and development in Vietnam », op. cit., page 26.

415.

En 2003 le secteur représentait 90 % des emplois salariés (contre 10% pour les entreprises d’État, y compris 1% pour les entreprises étrangères) et 82 % des exportations (soit 16,2 Md US$, hors pétrole), dont 48% entreprises privées vietnamiennes et 34% entreprises privées étrangères. Le secteur privé a été multiplié par quatre en quatre ans et il se crée aujourd’hui en moyenne 600 entreprises par semaine. Source CCIFV, chambre de commerce et de l’industrie au franco-vietnamienne.

416.

Hénaff Nolwen, Presentation of the report « Skills for productivity, employment growth and development in Vietnam » prepared for ILO-Geneva as a background report for the ILO’s International Labour Conference, 2008. Technical discussion on « Skills development strategies for improved productivity, employment growth and development : Experience from Costa Rica, Ireland, Republic of Korea and Vietnam », ILO Geneva, 22 October 2007.

417.

Nolwen Hénaff, Jean-Yves Martin (dir), Travail, emploi et ressources humaines au Viêt-nam : Quinze ans de Renouveau, op. cit., page 142.