3.2.2 Les limites du système économique

On peut donc se demander si ce capital humain est en mesure de répondre aux prochains défis économiques imposés par le marché. De cette réponse découlera les attentes des différents acteurs envers le système de formation. Les ressources humaines qui ont permis jusqu’à présent de soutenir la croissance sont-elles suffisantes pour atteindre, comme espéré, un nouveau cap économique permettant de rapprocher le pays du stade de développement des pays industrialisés ? Dans le cas contraire quelles sont les nouvelles compétences requises par le marché de l’emploi ? Les réponses sont capitales pour comprendre l’avènement du marché de l’éducation, car elles nous permettent de découvrir et de poser les objectifs de formation à atteindre comme hypothèse pour l’évaluation des capacités de l’offre locale ou étrangère.

En l’absence de capital physique, d’importante ressources naturelles ou de matière première exploitables, l’importante croissance économique qu’a connu le pays jusqu’à présent, a majoritairement était garantie par la force et la potentialité de la main d’œuvre existante. Le faible coût de la main d’œuvre418 comparativement à son bon niveau d’éducation a permis jusqu’à présent de créer un avantage compétitif qui place le pays en concurrence directe avec des pays de la région tels que la Chine, l’Inde, la Malaisie ou encore la Thaïlande.

Les réformes économiques ont modifié la carte de la division du travail entraînant la modification des qualifications des ressources humaines du pays. L’efficacité de la production économique s’est construite jusqu’à présent d’une part sur la jeunesse et le nombre de personnel disponible, d’autre part surtout sur la capacité de ces ressources humaines à pouvoir s’adapter et se reconvertir. Mais l’environnement concurrentiel de plus en plus fort impose progressivement non seulement l’adaptation mais aussi l’amélioration des compétences des employés.

Le Doi Moi a entraîné des bouleversements sociaux et économiques touchant la majorité de la population et des secteurs d’activités du pays, amenant la modification profonde de la carte des métiers. En un temps record, le passage d’une économie planifiée à une économie de marché provoque un surcroît de besoins en ressources humaines et contraint des millions de personnes à la reconversion, au changement d’emploi, ou la mobilité géographique419. Toutes les catégories d’emplois sont concernées, des fonctionnaires d’État aux salariés du privé, ainsi que les millions de personnes en auto-emploi.

Le démantèlement du planning central pour l’emploi a quatre conséquences majeures pour la population 420  :

La fin de la planification centralisée marque l’arrêt des systèmes « redistributifs ». L’État ne subventionne plus les entreprises publiques, les organisations de masse et les coopératives. La recherche de l’efficacité entraîne des licenciements massifs, dans les systèmes non productifs, des personnels en surnombre ou occupant des postes obsolètes421. Il y a une forte diminution de l’auto-emploi, des activités agricoles, familiales  ou artisanales, au profit des emplois salariés422.

Malgré cela, l’auto-emploi reste avec les petites entreprises industrielles et commerciales les moteurs de la création de millions d’emplois nouveaux423. Accompagnés des grands projets industriels et de la montée en puissance des activités du tertiaire424, tous ces secteurs ont permis ainsi d’amortir les licenciements, le reclassement425, la première embauche des jeunes. Il en résulte une certaine maîtrise du taux de chômage426 et une contribution à l’abaissement du niveau de pauvreté.

Cette dynamique a compensé le manque de clarté de la politique de l’emploi de l’État. Elle était jusqu’à présent soutenue par une main d’œuvre, qui ne possède certes pas toutes les compétences requises, mais qui possède les capacités d’adaptation suffisantes, grâce à son niveau d’éducation et à une forte motivation. Elle convient largement pour la production de biens et de services qui n’exigent pas de posséder des compétences techniques élevées.

Pourtant cette main d’œuvre évolue dans un cadre social difficile et inégalitaire. Les règles sociales actuelles, très sécurisantes, doivent elles aussi s’adapter. L’emploi à vie laisse la place aux aléas des emplois privés427, la protection sociale est remise en cause, les droits des employés et les conditions de travail sont à réviser. Mais des outils de contrôle tels que le nouveau code du travail ont du mal à être appliqués car les gouvernances des entreprises sont très instables et la majorité des personnes assume encore des employés non-salariés428.

Même si l’essentiel de la structure économique du Viêt-nam se fonde encore sur la production familiale et agricole429, elle s’oriente inexorablement vers l’emploi salarié au dépend de l’auto-emploi430. De plus en plus, la croissance va s’orienter sur des activités privées locales ou étrangères431, à plus fort volume ou à plus forte valeur ajoutée. Le pays est à présent reconnu pour sa forte capacité à capter les IDE. Il a doublé l’Indonésie et a intégré le peloton de tête en Asie de l’Est en volume des flux commerciaux. Son PIB et ses potentialités économiques le laissent encore très loin des dragons asiatiques et de ses objectifs. Il s’est pour l’instant cantonné à des productions de faible qualité dans le secteur industriel (textile, petits équipements432, engrais433) ou dans l’exploitation de produits non transformés (agriculture, extraction pétrolière434, etc.). L’économie est très majoritairement placée dans un marché fortement concurrentiel, avec des productions qui feront un jour les beaux jours de pays émergents435, avec des produits de plus en plus risqués et en inadéquation avec les standards de qualité internationaux436 comme en témoignent les récents évènements en Chine. L’entrée dans l’OMC, l’ouverture des marchés et la disparition des barrières fiscales, enlèvent progressivement les protections, les quotas, les monopoles et les entreprises locales sont de plus en plus attaquées sur le marché intérieur.

Si le pays souhaite rattraper les concurrents directs, tels que la Malaisie et la Thaïlande, il doit sensiblement faire évoluer son PIB par, notamment, le renforcement des exportations437, l’augmentation de la consommation intérieure et donc du pouvoir d’achat et s’appuyer plus fortement sur le potentiel des IDE. «[…] le pays n’a pas développé de spécialisation pour son économie et s’est laissé porter par la croissance »438. Il doit différencier ses types de production de biens et de services et trouver d’autres leviers économiques.

Le Viêt-nam découvre ainsi que les ressources humaines peuvent tout autant garantir le développement, que devenir un goulot d’étranglement. L’État souhaite réagir et promouvoir le niveau technologique des entreprises par l’élévation du niveau de qualification du personnel pour qu’il s’adapte aux technologies modernes, « […] pour tenter de placer le pays sur des créneaux à plus forte valeur ajoutée dans la division régionale et internationale du travail »439.

Cette ambition dépend du potentiel d’une force de travail, de techniciens, de cadres et d’intellectuels, qui ont été formés pour répondre à des industries provenant des pays de l’Est. On retrouve globalement deux profils de personnel au sein des entreprises :

L’adaptation de cette force humaine sera complexe et les compétences de haut niveau manquent cruellement autant pour les techniciens non cadres, qu’aussi bien pour les équipes d’encadrement. C’est particulièrement le cas pour les entreprises étrangères441, ce malgré le fort pourcentage de cadres qui ont suivi une formation universitaire et pour toutes celles impliquées directement dans le marché mondial.

« La main-d'œuvre qualifiée est beaucoup plus difficile à recruter, moins sans doute par manque d'effectifs qu'à cause de l'inadéquation fréquente entre les qualifications proposées et les qualifications demandées » 442 . Ces entreprises de « deuxième génération », savent qu’en plus d’une bonne gestion, il faut être astucieux, innover et donc s’entourer des ressources humaines adaptées qui, d’une part, s’approprient de nouveaux savoirs scientifiques, d’autre part, possèdent des savoir-faire permettant l’enrichissement et l’adaptation leurs connaissances et enfin qui sont porteurs de savoir-être permettant la synthèse entre leur projet et celui de l’entreprise443.

La majorité des entreprises profitent encore d’une période similaire aux « trente glorieuses »444, dans une sorte d’insouciance entrepreneuriale445 & 446. Mais il sera de moins en moins possible de compenser le manque de compétence par la formation interne, la valorisation salariale, ou à défaut par le recrutement étranger447. La croissance des activités et du niveau d’exigence qualitatif entraîne celle de la demande de cadres compétents. La formation interne sera progressivement limitée par le niveau d’expertise des formateurs. La valorisation salariale pousse à une surenchère qui alimente actuellement une forte bulle spéculative à l’emploi et entraîne une mobilité qui limite la performance des équipes, l’acquisition d’expérience et l’implication des individus448.

En effet la stratégie des cadres ne coïncide pas avec celle des responsables d’entreprises. Ils sont surtout motivés par les revenus et ce loin devant les conditions de travail. Ils ne recherchent pas forcément une adéquation entre la fonction et leur formation449. La gestion de l’emploi garanti à vie était auparavant l’affaire de l’État. La perte de cette couverture ne semble pas concerner à priori des salariés qui, en réaction aux nombreux avantages sociaux qui ont disparu, tentent d’engranger au plus vite des revenus pour assurer le quotidien et l’avenir de la famille.

Règles du marché et croissance de l’activité obligent et tendent à homogénéiser les pratiques et les problématiques des entreprises. Un rapprochement est ainsi déjà observé entre toutes les entreprises positionnées sur le marché international et/ou concurrencées sur le marché intérieur. « Les entreprises à capitaux étrangers se distinguent de moins en moins des entreprises nationales opérant dans les mêmes secteurs et dans des conditions équivalentes, en matière de création d'emploi comme de recrutement et de gestion de la main-d'œuvre […] »450. Ainsi, toutes les entreprises devront un jour plus ou moins assumer le même type de difficultés de recrutement.

Les difficultés de recrutement sont aggravées par le manque de vision globale entre l’appareil de production et de formation. « Le Doi Moi remet en cause l’encadrement du jeu social et change les règles du jeu économique. Ces changements traversent les politiques d’éducation-formation et les politiques de l’emploi » 451 . Dans la limite de ses potentialités, le système de planification assurait en principe, grâce à l’intervention et au contrôle de l’État, la liaison entre l’emploi et la formation, ce n’est à présent plus le cas. « […] l’abandon de la planification centrale a rompu l’articulation entre l’éducation et l’emploi […]»452.

Il s’opère un transfert, une délégation des responsabilités de l’État vers le secteur des entreprises et de la formation. Ceci renforce leurs responsabilités et incite à plus d’implication pour garantir des acquisitions de compétences plus adaptées. Et finalement de manière encore plus forte, les ressources humaines du pays se retrouvent scellées au développement et au destin du pays453. Il reste à présent à vérifier si l’offre de formation et d’éducation a les moyens d’assumer leurs responsabilités.

Notes
418.

Les salaires très bas en rapport au haut niveau d’éducation de la main d’œuvre sont un avantage comparativement aux pays qui se trouvent au même stade de développement dont la main d’œuvre n’a pas un tel niveau d’éducation. Nolwen Hénaff, Jean-Yves Martin (dir), Travail, emploi et ressources humaines au Viêt-nam : Quinze ans de Renouveau, op. cit., page 13.

419.

Cette nouvelle division du travail a du aussi intégrer comme paramètre, les milliers de travailleurs immigrés ou réfugiés rentrant au pays.

420.

Nolwen Hénaff, Presentation of the report « Skills for productivity, employment growth and development in Vietnam », op. cit., page 28.

421.

La restructuration du secteur agricole, la croissance des IDE et des projets d’entreprises locaux, la modernisation des entreprises d’État, qui incitent à la rationalisation du travail, à la réduction des surplus d’effectifs. Nolwen Hénaff, Jean-Yves Martin (dir), Travail, emploi et ressources humaines au Viêt-nam : Quinze ans de Renouveau, op. cit., page 18.

422.

Les emplois domestiques, artisans, ou tout autre emploi non salariés, représentaient 74% des emplois en 2005 contre 84% en 1996. Ibid., page 82.

423.

Ibid., page 82.

424.

Ibid., page 5-6 pour les nouveaux emplois.

425.

Ibid., page 13.

426.

Le taux de chômage était de 5,3% en 2007. Il était de 6,8% entre 1998 et 1999. Source, Mission économique, Article statistiques économique Viêt-nam, Mai 2008, DGTPE, Direction du Trésor et de la vie Politique et Economique. France. Base de données CEIC sur les pays émergents, site visité le 17/07/2008. http://www.missioneco.org/vietnam/documents_new.asp?V=1_PDF_144036

427.

Nolwen Hénaff, Jean-Yves Martin (dir), Travail, emploi et ressources humaines au Viêt-nam : Quinze ans de Renouveau, op. cit., page 56.

428.

Notamment pour les petits commerçants, employés agricoles, artisans. Ibid., page 55.

429.

Les entreprises de type familial ou artisanal restent largement le premier employeur au Viêt-nam (66% en 1997, par ailleurs 51% des entreprises salariés embauchent moins de 25 salariés. Ibid., tableau 2 p112. On constate aussi une stabilisation des effectifs, ce qui marque la fin de la période de restructuration et rénovation économique et une période de maturité ou d’exploitation du système économique dans cette période de transition. Ibid., page 108, voire détail figure 1.

430.

Tran Tien Cuong, 2002 :205, cité par Hénaff Nolwen, Doi Moi et globalisation : vers un accroissement des inégalités en matière d'éducation, rapport Viêt-nam section éducation, réseau International Universitaire de Genève (IUED, Université de Genève, UNRISD, IRD, RUIG – Défi Social du Développement, disponible sur http://www.ruig-gian.org/ressources/comeliau-edu-Freire-Henaff-Martin.pdf , 2002, page 13.

431.

En 2005, le secteur privé et les compagnies locales représentaient 10,8% des emplois, les entreprises étrangères 2,8% principalement dans le secteur industriel (cuir, fourrure, transformation alimentaire).

432.

La production industrielle a progressé de 17% en 2007 (estimation). Elle concerne principalement : la transformation alimentaire, le textile, les chaussures, les machines outils, charbon, l’acier, le ciment, l’engrais chimique, le verre, pneus, l’huile, le papier. Selon, The World Factbook, de la CIA, le 10/8/2008.

433.

Avec notamment le développement de l’industrie chimique.

434.

Le pays possède d’importants gisements de pétrole et de gaz qu’il tente difficilement de valoriser par la construction d’une raffinerie.

435.

D’autre part, les avantages acquis par cette stratégie ne durent jamais longtemps. Des pays plus pauvres comme le Laos ou le Cambodge deviendront un jour les concurrents directs, notamment dans des produits non transformés du secteur de l’agriculture ou de faible qualité dans le textile. Des pays comme la Chine ou l’Inde auront plus de propension à résister et réagir grâce à leur énorme potentiel humain., même si la Chine n’est pas à l’abri de la concurrence vietnamienne. Récemment, Adidas a choisi de transférer certaines de ses productions de Chine vers l’Inde en raison d’une différence de salaire mensuel de 10US$ (100 US$ en Inde contre 110 US$ en Chine), mais aussi vers le Viêt-nam pour une différence encore plus faible (salaire minimum de 50US$ environ), mais jusqu’à quand ?

436.

Comme en témoignent les scandales qui ont éclaté en Chine en 2008, à propos de la mélamine dans le lait ou des peintures toxiques servant au revêtement des jouets. Selon les autorités chinoises, l’affaire du lait frelaté remonte en fait à au moins 2005 et touche largement toute la chaîne de production du lait, de l’agriculture à la transformation. Ces problèmes sont probablement largement répandus, mais ignorés ou volontairement cachés, principalement dans tous les pays qui s’imposent un faible niveau de contrôle qualitatif de leur production. Source Gong Jing, « Chine, petite histoire édifiante du lait frelaté », journal Caijing Wang, extrait, Pékin, 2008, in Le courrier International, N°935, page 29.

437.

Nolwen Hénaff, Presentation of the report « Skills for productivity, employment growth and development in Vietnam », op. cit., page 25, figures 4 et 5.

438.

Nolwen Hénaff, Presentation of the report « Skills for productivity, employment growth and development in Vietnam », op. cit., page 38.

439.

Nolwen Hénaff, Jean-Yves Martin (dir), Travail, emploi et ressources humaines au Viêt-nam : Quinze ans de Renouveau, op. cit., page 13.

440.

En 2002, les objectifs prévisionnels étaient de porter la part de la main d’œuvre qualifiée dans la population active de 14% en 1999 à plus de 40% à 2010, par niveau. Les parts à atteindre par qualification étaient : Ouvriers qualifiés avec certificats 13,4%, sans certificat 13,3%, Secondaire spécialisé 11,4%, Supérieur 7,9%. Ibid., page 14, réf tableau 2. Répartition de la population active de plus de 15 ans par niveau de qualification professionnelle 1996 et 1999 et projections pour 2005 et 2010.

441.

L’exigence est très forte pour les entreprises à capitaux étrangers et à un moindre niveau, pour les entreprises d’État et les sociétés. Le pourcentage de la main d’œuvre formée aux niveaux postsecondaire supérieur et universitaire est de plus de 58% pour les entreprises à capitaux étrangers, de 47% pour les entreprises d’État et 55% pour les Sociétés. Sources Nolwen Hénaff, Jean-Yves Martin (dir), Travail, emploi et ressources humaines au Viêt-nam : Quinze ans de Renouveau, op. cit.,. page 107 & Nolwen Hénaff, « Investissements directs étrangers, mondialisation et emploi au Viêt-nam », in Revue Autrepart, Paris : n° 37, 2006, op. cit.,page 86. Tab. 4.

442.

Ibid.

443.

Nous faisons référence ici à la méthodologie des « 3 S » préconisée en formation pour permettre une acquisition globale et transversale des savoirs. Par Claude Chevrier, professeur d’agronomie à l’Université de Tours, France. Document à usage interne, formation de formateurs AUF. Nha Trang, Viêt-nam, septembre 2008.

444.

Joël Broustail, en collaboration avec Gilbert Palaoro, « La formation des élites managériales dans les économies en transition, op. cit.

445.

Au Viêt-nam, tout le monde semble rêver de vouloir créer son entreprise et tout est prétexte à cela. Ainsi des milliers de petites entreprises de moins de cinq personnes se créent rapidement. Elles sont placées sur le marché des petits services domestiques. (Ronnas, Ramamurthy, 2000, cités par Nolwen Hénaff, Jean-Yves Martin (dir), Travail, emploi et ressources humaines au Viêt-nam : Quinze ans de Renouveau, op. cit., page 107.

446.

Certains entrepreneurs qualifient le pays « d’économiquement plus libéral que les USA ». Référence à une réunion pour l’environnement économique et les investissements, CCIFV, janvier 2004.

447.

Hénaff Nolwen, Doi Moi et globalisation : vers un accroissement des inégalités en matière d'éducation, op. cit., page 20.

448.

Les dirigeants des entreprises internationales n’ont de cesse de répéter que la situation devient ingérable. Les charges salariales des cadres influent lourdement sur leurs budgets et la chasse aux cadres compétents entraîne une guerre (qui ne dit pas son nom) entre les entreprises. Sources principales : CCIFV, forum employeurs de formation et emploi, HCMVille, 2008.

449.

Dans la tradition qui avait conduit des milliers d’entre eux à travailler dans les pays de l’Est et profitant notamment de leur réputation de « main d’œuvre qualifiée et efficace », ils sont à présent de plus en plus nombreux à vouloir quitter le pays pour travailler à l’étranger, par exemple au Japon, pour pouvoir ramener des capitaux « au pays ».

450.

Nolwen Hénaff, « Investissements directs étrangers, mondialisation et emploi au Viêt-nam », in Revue Autrepart, Paris : n° 37, 2006, op. cit., page 75.

451.

Nolwen Hénaff, Jean-Yves Martin (dir), Travail, emploi et ressources humaines au Viêt-nam : Quinze ans de Renouveau, op. cit., page 18.

452.

Ibid., page 23.

453.

Ibid., page 43.