3.6 Le rêve international

Dans ce système tous les acteurs du marché son logiquement en interaction. Ainsi le monde des universités et des entreprises est sacralisé et a un impact sur le comportement des familles, qui leurs accordent logiquement un rôle capital pour les choix académiques et l’emploi. Ainsi ces véritable prescripteurs que sont l’université et l’entreprise et à une autre mesure l’État activent, par leur volonté d’ouverture effrénée, tous ces jeunes vers le rêve international. Nous avons constaté que les entreprises impactent surtout directement sur le choix des familles par la valorisation qui s’exerce sur les formations universitaires.

D’autres paramètres influent sur le choix des familles et interfèrent donc directement sur leur comportement à l’égard de l’offre. Il en ainsi de l’autofinancement imposé par les règles de la socialisation, de l’ouverture vers l’offre privée, de l’augmentation globale du niveau de vie, de l’évolution des moyens d’information, de la croissance du nombre de places dans le supérieur.

Même si de nombreux facteurs influent en faveur d’une amélioration des conditions du choix des familles, il n’en reste pas moins que la charge qu’elles doivent supporter pour assumer le financement des études, correspond à un investissement énorme, qui les contraint à élaborer des stratégies. Mais comment assurée un choix pertinent dans ce contexte transitoire et notamment quand il s’agit d’investir dans des programmes internationaux ? Le rôle des familles a fortement évolué, notamment grâce à au processus d’autofinancement, mais nous verrons qu’il reste largement soumis aux traditions et aux moyens d’information et d’orientation.

Voyons à présent sur quels critères et dans quelles conditions se construisent les stratégies des familles ? Quelle est l’influence de l’offre ou des autres acteurs et notamment de l’État concernant le soutien ? Il sera notamment question d’observer comment s’opère la hiérarchie au sein de l’offre. Existe-il finalement une véritable concurrence ? Comment évoluent les moyens d’informations et quelle est la véritable capacité de choix des familles au regard de l’insertion des diplômés et de la réalité du marché de l’emploi ? Est-ce que finalement ces choix sont pertinents ?