5.5.2.3 Les programmes partiellement subventionnés

Les MMI du PUF ou du CFVG cumulent les mêmes avantages mais dans des proportions moindres. Leurs subventions sont plus réduites car elles portent globalement sur la structure ou le projet et non pas sur un seul programme. Ce subventionnement partiel les contraint à poursuivre une stratégie financière plus agressive qui se traduit notamment par un coût plus élevé des tarifs. Mais ces derniers restent cependant relativement faibles et fort compétitifs. La différence entre ces deux structures provient du type de subventionnement et impacte grandement sur leur pérennité. Comme pour l’essentiel des programmes de coopération culturelle, les PUF ne sont subventionnés que pour une période très limitée. Le CFVG est quant à lui subventionné sur le fonctionnement et de manière ponctuelle sur des projets de développement tel que la rénovation des infrastructures, sa marge prévisionnel est donc plus importante. Il peut jouer sur son volume d’activités, sur ses moyens structurels mais aussi sur la notoriété qu’il a eue le temps de construire pour pouvoir éventuellement un jour couvrir la disparition des subventions par de l’autofinancement. Autant d’avantages que peut faire prévaloir par ailleurs l’AITC grâce à son expérience et son réseau. Mais le CFVG comme par ailleurs l’AITCV ou à plus forte raison le PUF (qui doit en plus construire son réseau d’influence local), peuvent être freinés par leur structure de gouvernance multilatérale parfois complexe qui peut limiter les possibilités d’autofinancement. Il faut aussi se rappeler que toutes ses structures publiques n’ont pas vocation, en principe, à dégager de l’argent et que cet aspect peut largement être contesté au sein des conseils d’administrations.