Annexe 2.5 - Le classement de ShanghaiSelon analyse de François Orivel, Mai 2004. Université de Bourgogne
http://www.u-bourgogne.fr/IREDU/notes/note044.pdf
En référence à l’étude publiée par l’université Jiao Tong, Shanghai, 04/2004.
http://ed.sjtu.edu.cn/ranking.htm
M.Orivel est alerté par le manque de réaction des universitaires françaises
- Constat / classement : 1ère université française à la 65ème place, 2 universités dans les 100 premières. 16 universités américaines dans les 20 premières.le problème de l’université française est structurel, sa résolution n’est pas majoritairement liée à l’apport supplémentaire improbable de moyens.
- Quels sont les critères de l’étude, ils sont 5 et, selon Orivel, sont moins contestables que d’habitude :
- nombre de prix Nobel
- fréquence de citations des chercheurs/enseignants de l’université de 81 à 99
- nombre d’articles publiés dans les deux revues les plus cotées au monde de 2000-02
- nombre d’article publiés dans le Science Citation Index et le Social Science Citation index
- indicateur de performance, divise les indicateurs précédents par le nombre de professeurs permanents
- Les 100 premières universités citées ont en commun les six caractéristiques suivantes :
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- accueille des meilleurs étudiants du pays concernés ou étrangers
- politique d’accueil des meilleurs enseignants et de valorisation salariale
- potentiel de recherche supérieur à la moyenne
- moyens financiers supérieurs à la moyenne
- universités offrant un minimum de perméabilité d ‘une discipline ç l’autre, tendant vers une diversification à minima des spécialisations disciplinaire
taille critique relativement importante, entre 10 000 et 30 000 étudiants, corps enseignants/chercheurs en général supérieur à 1000L’auteur constate que le système universitaire français a du mal à répondre à ces critères pour les raisons suivantes, rendant difficile la possibilité d’émerger dans ce contexte au niveau international :
- partition grandes écoles / université, les unes excellent dans le recrutement et les moyens et pêchent dans la pluridisciplinarité et la taille critique, pour les universités le processus est inverse, avec une corrélation moyenne pour les deux dans la valorisation du corps enseignants et les moyens de la recherche ;
- toutes les universités françaises sont traitées de la même manière en terme de moyen et ne peuvent donc pas se différencier ;
- les grandes écoles ont les meilleurs étudiants, les universités délivrent les doctorats, conclusion, les doctorants français ne sont pas issus du groupe le plus compétent d’une classe d’âge.