4.2.3.2.6 Apocynacées

gùgà Alstonia boonei Let. (p65) guga, [mbōngā] en baka-bocanga, guka en gbaya, Pahouin ekuk
Les écorces d'Alstonia sont communément appelées « la quinine africaine ». Pour soigner le paludisme, on laisse fermenter de ces écorces dans de l'eau, puis on boit.
mákpā Landolphia sp. Cette liane n’est ni présente chez Let., ni chez StA.
mòtōtōkò Picralima nitida Let. (p110) : mototoko qui désigne également une espèce très voisine le Hunteria umbellata.
mbōŋgā Rauwolfia macrophylla Ling. : éventuellement tons BB ? np ezoma
possible avec d'autres Apocynacées, toutes à latex blanc ; ainsi, d'après JMCT, mbonga pour Alstonia boonei en Ngbaka-bokanga et molo.moguga pour cette même espèce. kambonga pour le R. vomitoria.
W&S (p86) : Les fibres extraites des rameaux servent à faire des cordes d'arbalète. L'écorce est douée de propriétés purgatives. La macération des racines intervient, avec les fruits de Randia Walkeri, dans la préparation d'un remède destiné à combattre les vers intestinaux et la syphilis.
pàpàndà Rauwolfia vomitoria Corde de liane.
Let. (p113) : fafanda a également été utilisé en pygmée bibaya, pour désigner Harrisonia abyssinica.
ɸāndò Tabernaemontana crassa Let. (p118) : fando, pando = T. durissima = Conopharyngia crassa = C. durissima = C. jollyana = Gabunia dorotheae. Le genre Tabernaemontana renferme plusieurs espèces souvent mal distinguées les unes des autres, par les prospecteurs et les taxonomistes, et est très voisin du genre Tabernanthe. Les noms vernaculaires […] reflètent cette complexité […] on trouve le terme iboga utilisé au Gabon pour désigner Tabernanthe iboga.
np epanda
Chez W&S (p89), il existe la variété T. coronaria.
jɔ̄kɔ̄kɔ̀mɛ̄ Rauwolfia (mannii: non
visible) (BR.:
elytraria marginata)
Ling. : mot complexe dont l’étymologie n’a pu être clairement définie (seul le dernier morphème [mɛ̄] peut renvoyer à « soigner ». Problème d’identification, BR. ne fournit pas la même espèce (cf. ci-contre). Ses fruits sont rouges et en forme de petit cœur, ils sont dangereux. Toutefois, l’écorce est utilisée comme médicament (réputé aphrodisiaque) pour les hommes. En kota : kulu ou kuku.
Let. (p113) : lokokolo pour R. obscura, pour R. vomitoria, Dutch : itokotoko dans les districts des Bangala et de l'Ubangi.