4.2.3.2.11 Césalpiniacées

dzìlà Amphimas ferrugineus Par extension, nom de la maladie que l’on soigne avec son écorce , soit « vertige ». np edʒji, kota mbɔŋgɔ
Let. (p65) : pour Amphimas pterocarpoides ékéla, kéla; kanga; ili, iri. Mais à noter pour cette espèce, d'après Bouq., ndziri en dialecte laali de la région de Sibiti au Congo, avec des termes voisins aux alentours.
StA (p89) : np edji, pour A. ferrugineus, fang edji, afié. Ces noms sont peu connus. bakota mbango. Espèce très rare dans le Bassin sédimentaire. Elle est un peu plus fréquente dans la région de Mékambo.
ɸíàmbè Amphimas sp. Identifié comme A. ferrugineus dans un premier temps.
Let. (p65) et StA (p89) : idem ci-dessus.
jāŋgā Anthonotha pynaertii (ancien
Macrolobium pynaertii)
W&S (p233) : Anthonotha pynaertii est la nouvelle appellation.
Non présent chez Let (p67) : seulement A. cladantha et A. macrophylla.
dàdàŋgé Berlinia bracteosa Ling. : V2 s'allonge, certainement un mot complexe.
np ebjara
Let. (p70) : que Berlinia sp : 2 entrées : makamba et fofolo : à rapprocher (?) d'après W&S pour B. grandiflora de obolo en dialectes nkomi et orungu du Gabon. Le terme fofolo est aussi utilisé pour Anthonotha macrophylla et Tetrorchidium didymodtemon.
StA (p76) ɛbiara en fang, très fréquent dans l'ouest du Gabon, il est absent à l'Est.
àkāsìa Cassia ciébèriana Ling. : emprunt au fang sia et aka en baka ?
W&S (p220) autre Cassia.
Let. (p74) : pour C. mannii élékwo, éluku
jɔ̄mbɔ̄ Copaifera mildbraedii Ling. : V1 légèrement nasalisée. np enzème noire, kota indɛmba.
Let. (p79) : mondumba. W&S (p221) : Chez les Bakota de la région du Djoua, où l'okoumé n'existe pas, on emploie les fruits pour s'éclairer. Fang ensisé.
tòkó Cryptosepalum pellegrinianum W&S (p223) : emploie Césalpiniées.
[tòkó] pour Let. renvoie à une autre espèce : le Blighia welwitschii, sapindacées.
sáwè Dialium pachyphyllum np omvoŋ, Kota imboŋ
Let. (p69) : sawé pour Baphia leptobotrys, Fabacées = B. solheidii ; et p81 : Diverses espèces de Dialium, parfois difficilement discernables pour les prospecteurs africains et pour les taxonomistes, portent le même nom mbaso en pyg bibaya. W&S (p225): fang omvong. StA (p82) : np omvong = fang, bakota imbong.
sɛ̀lɛ̀ Distemonanthus benthamianus np muvɛŋgi
Let. (p83) : sélé. La limite orientale de l'aire de cette espèce atteint, au Cameroun, la zone d'habitat des Pygmées bibaya ; c'est l'un des rares noms vernaculaires communs à ceux-ci et aux Pygmées bagielli du Sud-Ouest camerounais. Ce terme sélé ne paraît pas avoir été, jusqu'à ce jour, retrouvé ni au Gabon, ni au Congo.
mbàndà Erythrophloeum ivorencé L'écorce est un poison violent. np tali, kota londo.
Let. (p 87) ne parle pas exactement de cette espèce mais de E. suaveolens (cf. ci-après) où le terme est quasiment identique. De plus, ce terme est en concurrence avec celui qui suit, soit bekesi.
békēsí Erythrophloeum ivorense L'écorce est un poison violent. np tali, kota londo. Espèce vérifiée in situ.
StA (p74) : comme l’E. micranthum, np tali, fang eloun, bakota loundou. W&S (p226) : E. guineense = tali, eloun, Arbre à poison d'épreuve […] l’écorce en décoction sert au lavage des ulcères gangréneux.
ŋgbàndà Erythrophloeum suaveolens Cette espèce n’a pas pu être vérifiée in situ, néanmoins, il est fort probable que ce soit cette espèce et que mbanda ne soit qu’une variation libre de ŋgbanda ; d’autant que Let. (p87) dit : mbanda, [ngbàndà] en baka-bocanga, ngbanda en dialecte gbaya de Berbérati (RDC).
bēmbà Gilbertiodendron dewevrei Let. (p92) : bemba
np limbali, kota mbembe
ɸàkà Guibourtia demeusei, Tessmania africana, T. anomala, T. lescrauwœtii np ajele
Let. (p94) : paka, [pàkà] en baka-bocanga et [fàkà] en lissongo, paka en dialecte baya. Et p119 cf. ci-dessus pour Canarium schweinfurthii.
Ce serait alors jaka pour le Guibourtia ?
StA (p73): np ebana = fang. Cette espèce n'est jamais exploitée au Gabon sous le nom de kévazingo.
jákā Guibourtia tessmannii np kevazingo
W&S (p230) : Bubinga, Kévazingo ; Bois de rose d'Afrique. Fang ovèng, éli-béyèm
StA (p71) Kévazingo, np bubinga : G. tessmanni et G. pellegriniana. Fang ovang, kota mouéga.
Ling. : C’est le même terme que pour le Guarea glomerulata (méliacées). Or d’après W&S (p230) le bois est rouge brun et le Guarea a une inflorescence vieux rose. Serait-ce alors une confusion entre les deux arbres ? Ce terme n’a pas été trouvé chez BR. pour proposer une interprétation plutôt qu’une autre.