5.1 Synthèse générale

Les Baka du Gabon vivent entourés d’une des populations majoritaires du pays, les Fang, avec qui, ils sont régulièrement en contact depuis quelques dizaines d’années. Les relations sporadiques d’échange équilibré dans la réciprocité, que pouvaient entretenir ces deux populations en présence, se sont avérées énéfiques ; chaque communauté profitait des savoir-faire séculaires de l’autre. Du fait d’une politique de sédentarisation, les chasseurs-cueilleurs ont été amenés à développer de nouvelles compétences, proches de celles de leurs voisins bantu, ou autres Bilo, et les échanges économiques se sont par ailleurs diversifiés. Cette nouvelle situation a eu comme conséquence notamment de modifier les relations entre les chasseurs-cueilleurs et leurs voisins. Celles-ci se sont détériorées au point que les Baka sont généralement méprisés (voire considérés comme des animaux du fait de leur analphabétisme et de leur vie forestière). De plus, les Fang se considèrent souvent comme leur propriétaires (cf. chapitre 2). Cependant, lors de cérémonies, les Fang font parfois appel aux Baka réputés pour leurs chants polyphoniques caractérisés par la technique des yodles. De même, la reconnaissance nationale des chasseurs-cueilleurs comme grands guérisseurs amène de nombreux malades bantu au sein des villages baka (cf. chapitre 4). Les Baka étant bilingues, parlant baka et fang, ce sont plus spécifiquement les patients fang qui viennent se faire soigner.

Le même type d’ambivalence se retrouve dans l’attitude des Baka. Malgré le mépris et la discrimination dont ils sont victimes, la présence de Fang à leurs côtés peut s’avérer valorisante du fait d’une différence importante de statut social (principalement due à leur supériorité numéraire, même si d’autres arguments reposant uniquement sur leur propre système de valeurs, sont avancés par les Fang). Ainsi, certains Baka chercheront à tout prix à accéder à un statut social supérieur notamment grâce à un mariage interethnique. Pour ce qui est de la langue, l’attitude des locuteurs s’avère essentielle. Il existe, effectivement, une forte corrélation entre ‘mode de vie traditionnel’ et ‘éloignement géographique de la ville et des Bilo’. Cette constatation – qui paraît logique dans la mesure où les chasseurs-cueilleurs sont des peuples de forêt – n’est pas toujours évidente à première vue, et surtout n’est pas forcément prise en considération. Cette distinction s’avère primordiale car il se trouve, en effet, qu’en fonction de la configuration du village incluant le nombre d’habitants, le type d’habitation (hutte, maison en terre), la présence ou l’absence d’un Bilo se considérant comme le chef ou le propriétaire des chasseurs-cueilleurs et la proximité de la ville, les transformations, superficielles dans un premier temps, seront plus ou moins rapides.

Lors d’un mariage, la virilocalité est généralement appliquée après la naissance du premier enfant, or cela tient davantage aux souhaits des jeunes époux. Il a été fréquemment observé que le choix de l’habitation se faisait en fonction des relations familiales (ou de parentèles) existantes au sein du village, certes, mais surtout en rapport avec d’autres types d’alliance (religieuse, initiations communes, etc.). Ce type de pratique permet de créer un lien fort, souvent entre deux personnes ; les hommes partiront généralement à la chasse ensemble, par exemple. Le choix du village est donc largement conditionné par les préférences de chacun (ou du couple), de même que l’emplacement de celui-ci (cf. chapitre 3). En effet, les habitants de Bitouga se sont rapprochés de l’embarcadère ces dernières années, afin de pouvoir accéder plus facilement à la ville. Cependant, il n’est pas question pour eux d’aller au-delà, ne désirant pas être en contact quotidien avec les Fang. La venue de ces derniers est effectivement rare au village étant donné les conditions d’accès notamment ; aussi les contacts sont-ils principalement à l’initiative des Baka. De plus, même si cette société demeure, encore aujourd’hui, fondamentalement acéphale, le chef de Bitouga est baka, la désignation d’un représentant légal étant obligatoire ne serait-ce qu’au regard des autorités locales.

Toutefois, face aux différentes pressions de l’extérieur l’attitude des chasseurs-cueilleurs envers leur héritage culturel peut ne pas s’avérer suffisante pour réussir à préserver et transmettre leurs pratiques spécifiques. Il peut, explicitement leur être interdit de continuer certaines pratiques spécifiques, ou du moins les restreindre drastiquement, comme la chasse à l’éléphant par exemple, via certaines ONG, ou les forcer à se sédentariser avec toutes les conséquences que cela implique.

Du point de vue linguistique, le changement de mode de vie en faveur d’activités agricoles similaires aux populations voisines amènent les Baka à parler plus souvent le fang au détriment de leur propre langue considérée comme moins prestigieuse, et qui, de fait, pourra rapidement disparaître en deux ou trois générations à peine surtout en contexte de bilinguisme (le baka du Gabon, d’après les différents critères de l’UNESCO passés en revue, est effectivement en danger). L’adoption de la langue des voisins s’est a priori déjà produite il y a quelques milliers d’années par les ancêtres des Baka actuels. Il y a environ 3000 ans (cf. Thomas, Bahuchet), les Baka auraient été en contact avec des populations oubanguiennes à qui ils auraient emprunté la langue. L’approche comparative (cf. chapitre 2) a effectivement permis de mettre en évidence certaines caractéristiques communes à six langues du groupe sere-ngbaka-mba (soit le ngbaka ma’bo, le gbanzili, le monzombo, le baka, le mayogo et le mundu), constituées, pour l’occasion, en sous-groupe ma’bo-mundu. Une certaine homogénéité s’est dégagée de ce groupe et un proto-système vocalique et consonantique a pu être proposé. Il est clair que le baka fait partie intégrante de ce groupe au même titre que les autres langues. Certains rapprochements ont d’ailleurs pu être réalisés entre le mayogo et le mundu, d’une manière générale, puis sur le plan vocalique, entre le ngbaka-ma’bo et le monzombo, et enfin sur le plan consonantique, entre le ngbaka-ma’bo et le gbanzili, d’une part, et le monzombo et le baka, d’autre part. Aussi, il semblerait que les Baka soient restés davantage en contact avec les Monzombo que les Ngbaka-ma’bo ; ces deux populations se trouvant alors en grande complémentarité de savoir-faire (chasse et cueillette pour les Baka vs pêche et maîtrise du fer pour les Monzombo).

Pour le moment, plusieurs changements linguistiques ont été mis en évidence grâce notamment à la comparaison sommaire des deux variétés de baka, camerounais (cf. Brisson) et gabonais (cf. chapitre 2). Il est parfois loin d’être aisé de faire la distinction entre des changements inhérents à la langue ou des changements dus à des phénomènes de contacts. Néanmoins, les différents phénomènes décrits (changement du lieu d’articulation de l’affriquée (ʤ>dz), élision de la voyelle postérieure fermée en position finale après une nasale, apparition de diphtongaison) sont également présents en fang, ou dans d’autres langues voisines, s’agissant alors de phénomènes aréaux. Par ailleurs, différents types d’emprunts ont été répertoriés, certains plus anciens qui ont été phonologisés (il s’agit souvent de préserver la structure préférentielle de syllabe ouverte), et d’autres vraisemblablement plus récents qui ont été intégrés tels quels à la langue (le bilinguisme généralisé et la situation de diglossie au sens où l’entend Wolf (2000), favorisant très certainement ce phénomène).

Hormis le fait que l’étude du vocabulaire spécialisé (faune, flore, maladie, etc.) reçoit une attention croissante ces dernières années en vue notamment d’affiner les scénarii de migrations et d’expliciter les directions d’emprunts (cf. Mouguiama-Daouda 2005-2007 et Hombert (projet CLHASS)), elle permet de mettre en évidence les connaissances et les spécificités culturelles d’une population, d’une part, et, au travers du recensement d’emprunts aux langues voisines, de mesurer l’impact des contacts de langues dans des domaines aussi spécifiques. Ainsi, la collecte des lexiques spécialisés (faune, flore, maladie, etc.) et leur étude a permis, d’une part, de discuter de certains modèles proposés en linguistique cognitive (Berlin, Rosch, Kleiber) pour rendre compte de la catégorisation et des principes qui la sous-tendent et d’en indiquer les limites, et, d’autre part, de dégager plusieurs facettes de la vision du monde des Baka (cf. chapitre 4).

Le modèle arborescent de Berlin, entre autres, ne permet pas de rendre compte des données collectées auprès des Baka, concernant la faune notamment. Ce mode de représentation, privilégiant le critère biologique par rapport à d’autres critères (comportementaux, etc.) considérés comme « secondaires », est finalement calqué sur les classifications scientifiques, faisant fi des classifications populaires. De même, les niveaux de classification, proposés par cet auteur, ou par Rosch ne permettent pas de prendre en considération les différents contextes situationnels. En définitive, les propositions de ces auteurs s’avèrent beaucoup trop rigides pour rendre compte de la diversité observée. La représentation des données proposée par Roulon-Doko, sous forme d’ensembles multifactoriels (« patates »), est davantage en adéquation avec la vision du monde des Baka.

Par ailleurs, il est important de signaler que les données collectées viennent contrecarrer l’idée selon laquelle, plus les termes sont spécifiques, plus ils sont complexes (les termes génériques étant plus simples). La grande majorité des lexèmes inventoriés fournit des pourcentages élevés de termes simples. Ainsi, dans le domaine de la maladie, le taux atteint près de 63%, pour la faune il avoisine les 85%, quant à la flore où le taux est le plus élevé, il est proche des 90%. Ces résultats sont d’autant plus importants que le baka est une langue qui a tendance à la composition. Aussi, la prudence est de mise quant aux généralisations qui ne prennent pas suffisamment en compte non seulement les différents types de situation (contexte situationnel) mais également les types de société étudiée et, de fait, le public visé (spécialiste vs néophyte) qui n’a pas de réelle pertinence dans des sociétés égalitaires. Cet état de fait, n’est pas, de mon point de vue, une spécificité baka. Il semble plutôt que les modèles présentés, comme toutes autres propositions théoriques, doivent être confrontés à de nouvelles données, comme le préconise lui-même Berlin.

L’anthropologie cognitive est intéressante en ce qu’elle permet de dégager des principes communs dans l’appréhension du monde environnant. En effet, la mise en évidence de capacités cognitives universelles – c’est-à-dire d’aptitudes qu’ont les individus à classer, catégoriser, associer – sont la base de la diversité de perception du monde des sociétés, en fonction de l’utilisation de ces capacités, en adéquation avec leur environnement. Tout comme il est possible de parler de filtre phonologique, l’on peut parler de filtre cognitif. Ainsi, prenant en considération les diverses classifications de la faune, les dénominations de la flore et l’appréhension de la maladie, il est possible de dégager une certaine vision du monde chez les Baka : un système en réseau où chaque élément a sa place dans un certain équilibre qui doit être préservé, malgré les différentes pressions exogènes ou endogènes qui déterminent alors le degré d’avancement des différentes transformations.

La sédentarisation va à l’encontre du mode de vie des Baka où la mobilité est l’un des fondements de leur société. En effet, la notion de déplacement est omniprésente chez eux (cf. chapitre 3), elle fait partie de leurs différents savoir-faire. L’éducation des enfants, basée sur une autonomie acquise très jeune, passe nécessairement par le « savoir-marcher » (dès 3-4 ans l’enfant n’est plus considéré comme un bébé, il ne peut donc plus être porté, or il ne doit pas ralentir le groupe lors de déplacements en forêt). La mobilité est effectivement quotidienne, que ce soit pour la chasse, le piégeage, la cueillette, la récolte de miel ou encore certaines pratiques médicinales et/ou rituelles (fabrication de la parure d’Edzengi, etc.). En l’occurrence, le déplacement fait partie, par ailleurs, des critères utilisés pour la classification de la faune (cf. chapitre 4), jouant par là-même un rôle essentiel dans la manière qu’ont les Baka d’appréhender le monde.

Ainsi, contrairement à ce qu’affirme Seitz (1993 : 304), la survie des Baka en tant que Baka, i.e. dans la mesure où la mobilité fait partie intégrante de leur identité, ne peut réellement exister dans la sédentarisation.

‘« C’est dans la sédentarisation et dans le passage à une économie agraire que réside leur seule chance de survie, car aussi bien il n’y a pas d’avenir pour le mode de vie de chasse-cueillette des Pygmées et des Pygmoïdes d’Afrique Centrale pas plus que pour tous les autres chasseurs et cueilleurs. »’

La présente thèse n’a pas vocation à répondre aux différents questionnements concernant la notion d’ethnicité. Toutefois, elle peut fortement y contribuer grâce aux études qui ont permis, notamment, de mettre évidence diverses spécificités de la communauté baka.

La sédentarisation limite, de fait, les déplacements en forêt primaire (très éloignée), lieu de pousse de certaines espèces d’arbres très réputées pour la guérison de plusieurs maladies (comme la liane nkɔn, par exemple). L’on note d’ailleurs une forme vraisemblablement empruntée du fait de sa structure syllabique de type ouvert, le terme initial ayant disparu. Il a été possible d’observer en temps réel la « disparition » d’un lexème sur moins de deux générations. En effet, le terme [ɸòtà] désignant l’Hexalobus crispiflorus a été fourni par Mona, âgé d’une soixantaine d’années, alors que Papa (son fils) et Sumba (guérisseur reconnu), tous deux âgés d’environ 25 ans, non seulement ne connaissaient pas l’arbre et les éventuelles applications thérapeutiques qui lui sont associées, mais le terme ne leur rappelait absolument rien. Cette perte de vocabulaire comme certains savoir-faire culturels se vérifient, à des degrés divers, dans tous les domaines abordés pour cette thèse. Il paraît, donc, difficile d’envisager une bonne transmission intergénérationnelle dans des conditions aussi peu favorables.

Pour autant, certains aspects, listés ci-dessous, semblent résister malgré les différentes pressions environnantes.

  • Leur fort attachement à la forêt (l’essence socioculturelle de cette communauté) : celle-ci demeure la ressource principale pour l’alimentation et la fabrication des parures des esprits ; elle est le lieu d’éducation des jeunes visant l’observation des comportements animaliers et l’apprentissage des pratiques du piégeage et de récolte (miel, tubercules, vers, fruits, etc.) ; et le lieu de renforcement des liens familiaux et favorisant la cohésion sociétale (les contes ou autres histoires mystiques sont exceptionnels au village) ;
  • Tous les rituels, comme Edzengi (l’Esprit de la forêt), Kosé (l’Esprit de la chasse) et Bomba (danse du feu avec aspects divinatoires et thérapeutiques), tous des témoins directs du rapport à la forêt.
  • En dépit de certaines modifications, les guérisseurs baka demeurent les grands spécialistes de la médecine locale.
  • Le système lignager, encore bien en place, du moins en profondeur. Ce système n’est pas directement accessible à partir des éléments linguistiques fournis lors d’un échange superficiel (cf. double nomenclature fang-baka, chapitre 3), mais est visible, à des degrés variables, dans l’organisation spatiale des villages (cf. plans de Bitouga) et dans le lexique spécialisé (fourni dans le cadre d’échanges plus confidentiels).
  • Le rapport à la propriété, qui semble se situer au niveau du lignage ou, plus largement, au niveau du groupe.
  • La langue, oubanguienne, très différente des langues bantu voisine, se maintient chez la grande majorité des Baka pour la communication entre les membres du groupe. Partie intégrante de l’identité de la communauté, elle est aussi un lien fédérateur, renforçant la cohérence interne du groupe. Si l’on voit apparaître les premiers signes caractéristiques d’une langue en danger (cf. chapitre 3), la pratique quotidienne de la langue se poursuit.
  • La richesse des lexiques relatifs à l’environnement forestier : récolte du miel, faune, flore, etc. Cette richesse des lexiques collectés témoigne du rapport ancien à la forêt et toujours en place, en dépit des transformations qui s’annoncent.
  • Le maintien de certains traits technologiques comme la fabrication de la hache traditionnelle, koba (cf. vidéo 14), et ses utilisations, de la sagaie (cf. vidéo 7) ou la construction des différents types de hutte (mongulu, mbɛrɛ, cf. vidéo 1).

En définitive, les Baka s’adaptent plutôt facilement à leur environnement, et les populations, entre autres, en font partie. Ils sont ainsi capables de présenter en surface un système conforme aux valeurs des communautés voisines, tout en préservant fondamentalement le leur. La situation de diglossie observée s’avère valable pour la double nomenclature clanique et anthroponymique, soit la diclanie et la dianthroponymie. De même, il est intéressant de noter que les Baka utilisent le terme bantu ŋgaŋga pour « tradi-praticien » alors que les Bantu les reconnaissent comme meilleurs guérisseurs qu’eux (les termes baka ayant été répertoriés par ailleurs). Cette appellation empruntée leur permet, entre autres, d’amener plus aisément les patients fang dans leur propre système médicinal. Le mode de médication des Baka, impliquant un traitement régulier de plusieurs prises de médicaments quotidiennes sur un ou plusieurs jours, s’avère, en effet, spécifique à cette communauté ; les Fang, voire plus largement les Bantu, comme les Gbaya d’ailleurs, ont une pratique à dose unique (c’est-à-dire qu’une maladie est traitée avec une préparation médicinale particulière ingérée en une seule prise ; si le malade n’est pas guéri, le médicament est changé, etc.). Les patients fang se plaignent régulièrement de cette médication des Baka qui les fait demeurer plus longtemps dans le village du guérisseur, mais ils n’ont pas d’autres choix que de s’y conformer. Aussi, il s’avère important d’étudier de manière approfondie les dynamiques de transformation et de ne pas se limiter aux apparences.

L’origine des changements telle que l’entend Labov est vraisemblablement liée, en grande partie, à la situation d’isolement croissante des Baka du Gabon. En effet, du fait d’une politique de sédentarisation mise en place depuis déjà quelques décennies non seulement au Cameroun mais également au Gabon, les Baka circulent beaucoup moins qu’auparavant, ce qui ne permet pas une revitalisation réciproque de la part des deux communautés tant du point de vue linguistique (variante gabonaise en danger) que du point de vue culturel. Pour autant, il apparaît essentiel de faire une distinction entre les changements linguistiques et les changements culturels. En effet, si l’on se réfère à Bahuchet pour ce qui concerne le changement de langue des Baka en faveur d’une langue oubanguienne, force est de constater que leurs pratiques culturelles ancestrales (i.e. mobilité, grande chasse, collecte de miel, cosmogonie) malgré d’inévitables changements n’auraient pas subi de transformations de fond. C’est effectivement, aujourd’hui, qu’il est possible d’observer parfois en temps réel (comme par exemple, le discours d’enterrement effectué en fang au lieu du baka, l’adoption de l’affriquée /dz/ par les jeunes générations plus conforme au système phonologique fang, chapitre 2 et 3), les modifications majeures que sont en train de vivre les Baka, notamment à cause de pressions extérieures considérables (facteurs exogènes), mais également inhérentes à leur propre fonctionnement (choix personnel, facteurs endogènes).