En linguistique

  • L’approche comparative a donné des résultats prometteurs qu’il est nécessaire de confronter à de nouvelles données grâce à l’élargissement et la diversification du corpus et à la prise en considération des règles internes à chaque langue en présence. Ceci dans une perspective autant synchronique que diachronique.
  • Au préalable, il s’avère nécessaire d’entreprendre une étude systématique et approfondie de la tonologie du baka (prise en compte d’un large éventail de contextes afin de mieux comprendre les ajustements tonals au sein de la chaîne parlée) de même qu’une étude morphosyntaxique (peu étudiée dans le cadre du présent travail de recherche).
  • L’extension du corpus des lexiques spécialisés baka dans le domaine de la faune, d’une part, où la catégorie « bestioles » est très vaste mais peu d’études ont finalement été réalisées. Ce travail ne peut être envisagé qu’en collaboration avec des ethnobiologistes (entomologistes), comme François Malaisse, par exemple, avec qui un travail sur les chenilles comestibles a débuté. Concernant la flore, d’autre part, des missions en forêt primaire permettraient de compléter l’inventaire existant et de répertorier de nouvelles essences d’arbre, ainsi que de collecter éventuellement leurs applications thérapeutiques. Une comparaison systématique avec le dictionnaire des plantes de Brisson, 1988, serait sans doute fort intéressante.