18. Séparer, couper, ou faire deux morceaux à partir d’un seul.

Couper la matière peut symboliser la séparation (cela concernera tout particulièrement le cas d’Elsa). C’est un signe de défusion, de différenciation, d’altérité et donc d’une possible mise en relation. On sort de l’adhésivité, c’est le début de l’individuation, d’une démarcation, d’une rupture. Utiliser un instrument tranchant pour couper permet d’impulser un mouvement rythmique qui fait lien avec l’enveloppe primitive et la bidimensionnalité qu’il ne faut pas perdre.

On retrouve les prémisses de cet acte dans le fait de séparer avec les mains (faire deux morceaux ou plus à partir d’un seul mais qui n’a rien à voir avec effriter), ce qui est le cas de Paul et petit à petit de Maria.

19. Coller avec la barbotine .

Cet acte concerne uniquement le cas de Victor lorsqu’il parvient non seulement à fermer sa forme pour qu’elle devienne contenante après l’avoir pliée ou enroulée, mais encore il utilise la barbotine aux jointures pour que cela tienne. Cela témoigne du passage de la bi à la tridimensionnalité, à l’établissement d’un début de Moi-peau capable de contenir les éprouvés, d’individuation, avec renoncement à la position d’adhésivité et au fantasme de peau commune.