4. Conclusions

Les conclusions de ce chapitre sont aussi diverses que les chemins que nous y avons empruntés : la méthodologie que nous présentons ne constitue pas un ensemble de principes que nous avons d’emblée résolu de suivre, mais plutôt une tentative de rendre compte au mieux des données dont nous sommes partie.

Ainsi, nous avons montré que les enfants que nous avions choisis présentaient des développements suffisamment comparables pour pouvoir être appariés, mais nous espérons surtout avoir suffisamment souligné que c’est notre compréhension du développement de chaque enfant qui donne sens à ces comparaisons toutes quantitatives.

De même, nous avons insisté sur l’apport d’analyses qualitatives des productions linguistiques, en amont et en aval des analyses quantitatives : les résultats d’une étude préliminaire à l’établissement du codage que nous présentons dans le chapitre IV montrent comment les quantifications permettent de nouvelles analyses sur la base desquelles de nouvelles quantifications, plus raisonnées, pourront être établies.

Enfin, si les outils que nous utilisons présentent a priori des qualités d’objectivité (l’outil informatique doit permettre d’embrasser des portions de données plus larges que ce que l’œil subjectif du chercheur pourrait couvrir), ils ne sont pas sans limites, et la nécessité d’interpréter les résultats, en tenant compte des inévitables problèmes de catégorisation, et surtout des contextes de production, reste donc primordiale.