III-8.1. Définition de l’intervention

C’est à l’automne 2005 que cette collectivité territoriale a souhaité lancer une réflexion globale sur les questions de souffrance au travail. En septembre, la direction des ressources humaines (DRH) organisait la première réunion du groupe de travail paritaire « souffrance au travail » afin de proposer une méthodologie. Cette démarche, impulsée par la direction générale des services, visait, à l’instar d’autres collectivités territoriales, à mettre en place des mesures préventives en matière de souffrance au travail. Par ailleurs, des cas de souffrance diverses étaient rapportés par le médecin du travail et les partenaires sociaux. Après ce premier temps d’échanges entre acteurs organisationnels, VTE a été sollicitée pour transmettre une offre de service avant d’être invitée à une première réunion qui devait se dérouler au mois d’octobre 2005. En décembre, la collectivité lançait un appel d’offre. L’objet de la mise en concurrence concernait une demande d’ « assistance pour la mise en place d’un dispositif de prévention et de règlement des situations de souffrance au travail et de harcèlement ». Durant le mois de janvier 2006, VTE répondait à cet appel d’offre et était retenue en février. L’intervention a donc été initiée à partir d’une réponse à l’appel d’offre diffusée par la collectivité. Le marché devait être de douze mois (et renouvelable un an). Cet appel d’offre a été rédigé à partir des attentes d’un groupe de travail paritaire alors constitué. Tout au long de l’intervention, nous avons collaboré avec ce groupe.