III-9.2.1.3. L’Implantation de La démarche

L’implantation de la démarche a consisté à chercher à impliquer le maximum d’acteurs de l’institution et le personnel, ainsi qu’à poser les bases d’une démarche avec le groupe de travail. Une information, signée par le directeur de VTE, a été diffusée à tout le personnel90. Celle-ci précisait le cadre et les objectifs de l’intervention, les modalités de sa mise en œuvre et d’accompagnement de la structure, la participation attendue du personnel, les modalités de cette participation et de réalisation du diagnostic. De plus, compte tenu de la difficulté d’impliquer le CHSCT au processus d’intervention et de la réticence des organisations syndicales à proposer qu’un de leurs représentants participe à la réflexion du groupe de travail, nous avons souhaité transmettre une information relative à l’intervention aux membres du CHSCT et aux différentes organisations syndicales91. Cette information précisait l’objectif visé par l’intervention et les éléments retenus pour permettre sa mise en œuvre. Elle décrivait le rôle du groupe de travail et la nécessité de réunir un groupe paritaire. Nous les invitions donc à désigner une personne représentante pour intégrer le groupe de travail qui devait se réunir prochainement pour valider les modalités de l’évaluation à venir. Après avoir rencontré les membres du comité de pilotage, nous avons contacté les membres du groupe de travail afin de leur faire part des objectifs de la démarche et de leur contribution attendue.

Ensuite, son implication a été favorisée par l’organisation d’un temps de formation préalable à l’élaboration du diagnostic. Cette formation portait sur l’objet des risques psychosociaux au travail. Elle avait pour objectifs d’aborder les différentes notions concernées par ces risques, de comprendre leurs multiples origines et de donner la possibilité aux participants d’échanger et de produire une compréhension partagée de ces questions. Les acteurs ont fortement investi cet espace de formation, en mettant en lien les appuis théoriques et l’expérience qu’ils avaient du contexte de travail. Néanmoins, on percevait que, pour un certain nombre, la question de la souffrance au travail prenait un sens réel. En effet, il arrivait que les participants fassent part eux-mêmes d’événements professionnels qui les avaient particulièrement fragilisés et qui les fragilisaient encore. Ce retentissement pour chacun de la question de la souffrance au travail devait selon nous être maîtrisé. Suite à ce temps de formation, nous avons débuté la réalisation de l’évaluation.

Notes
90.

Cf. les annexes relatives au terrain C : L’information transmise au personnel.

91.

Cf. les annexes relatives au terrain C : L’information aux membres du CHSCT et aux différentes organisations syndicales.