III-9.2.4.2. La décision de changement

Les décisions prises par la direction en vue d’engager des changements concernaient l’organisation du travail, le management et le personnel. Ainsi, cinq actions avaient été validées par le directeur général. La première était la prolongation de la cellule psychologique95 ; la seconde concernait la poursuite des négociations au sein du dispositif GPEC (Gestion Prévisionnelle des emplois et des compétences) en affinant la définition du référentiel des métiers, en clarifiant le rôle de chacun, l’évolution des métiers, les fiches de postes ; la troisième portait sur le soutien à la réorganisation d’un service qui avait fusionné avec un autre et qui connaissait depuis de nombreuses difficultés et causes des dysfonctionnements. Un groupe de travail, accompagné par un cabinet extérieur spécialisé dans les ressources humaines a été constitué dans ce but de clarification de la relation entre les deux services concernés, et des missions respectives, et de permettre une adéquation ; la quatrième concernait la formation des managers sur la question de la souffrance au travail. Une sensibilisation sera également organisée dans le cadre d’un comité de direction.

Les actions validées, bien que quelques unes semblent correspondre aux préconisations définies, nous donnent finalement l’impression qu’elles s’appuient sur les secondes pour se légitimer. Cette intervention, au niveau de l’action, a permis de donner du crédit à l’action de la DRH. C’est un des risques de l’intervention. On perçoit un soupçon de faux-semblant dans les actions décidées par la direction dans la mesure où certaines sont en réalité déjà en cours dans l’organisation. Nous proposons, après avoir décrit les étapes et séquences d’événements de ce processus d’intervention, d’en faire l’analyse.

Notes
95.

Elle avait été appelée ainsi par les acteurs tout au long de la démarche, bien que VTE n’utilise pas cette dénomination. Par ailleurs, ce n’était plus VTE qui allait assurer cette action.