Annexe 2.4. Présentation de quelques résultats issus du questionnaire

Répartition des agents par fonction

Rapport au travail

62, 10% des agents répondaient que leur activité était stressante. 55, 20% considéraient que leur charge de travail avait augmenté ; 10% qu’elle avait au contraire diminué. De plus, 65, 50% percevaient une accélération du rythme de travail.

Les résultats mettaient en évidence que les agents manquaient de ressources et d’automie pour réaliser leur travail (2, 93 de moyenne pour l’effectif totale sur une échelle allant de 1 à 6 sur l’évaluation de la possibilité d’adapter la charge de travail et le rythme de travail). Curieusement, les agents qui considéraient avoir le plus d’autonome étaient les secrétaires, et le moins d’autonomie, les encadrants.

Plus précisément, les agents considéraient avoir les compétences suffisantes pour réaliser le travail, mais reconnaissaient manquer d’informations et de règles (en particulier les chargés de mission). Il existait d’ailleurs un lien significatif entre la perception des ressources pour travailler et la fonction exercée.

Enfin, peu d’agents soulignaient pouvoir apporter des améliorations à certains aspects de leur travail. La catégorie qui pouvait faire preuve d’une plus grande liberté et créativité était les secrétaires. Ici également, on notait un lien signification avec la fonction exercée par l’agent.

Ambiance et relations de travail

Globalement, les agents percevait une dégradation de l’ambiance dans le service et lui reconnaissait une qualité médiocre (2, 38 sur une échelle de 1 à 6). Les encadrants, quant à eux, évaluaient plus favorablement la qualité de l’ambiance. Le calcul statistique mettait en évidence un lien significatif avec la fonction exercé. Les changements organisationnels semblent avoir influencé de manière négative le climat au travail.

En revanche, les agents évaluaient de manière plus positive les relations qu’ils entretenaient avec leur hiérarchie, et encore davantage avec leur collègue. Les résultats indiquaient que la qualité des relations avec la hiérarchie n’avait pas changé au cours des 12 derniers mois, malgré les changements intervenus. Ils montraient également un lien significatif entre cette évaluation et la fonction de l’agent. L’interprétation de ce résultat peut être ambiguë dans la mesure où la question ciblait la hiérarchie directe seulement. La qualité des relations entre collègues ne semblait pas avoir évolué non plus.

Evaluation du bien-être au travail

Les agents situaient leur niveau de stress à 4, 10 sur une échelle allant de 1 à 6. Les professionnels qui déclaraient ressentir le plus d’états de stress dans son travail étaient les chargés de mission et assistants techniques, ainsi que les encadrants. De plus, cette tendance semble s’être affirmée plus fortement au cours des 12 derniers mois. Les changements que le service avaient connus dans l’année semblaient avoir et avoir eu des effets sur la santé psychique et son évaluation par les agents.

En outre, les agents ressentir peu et moins de plaisir et de satisfaction dans leur travail (3, 24 sur une échelle allant de 1 à 6. Ici, les encadrants soulignent en revanche la part importante de plaisir qu’ils éprouvent, contrairement aux chargés de mission et assistants techniques. En effet, 66,7% de cette catégorie d’agents estiment éprouver moins de plaisir et de satisfaction au travail qu’il y a un an. Aucun d’entre eux ne déclare éprouver plus de plaisir ou de satisfaction qu’il y a un an.

Par ailleurs, les agents semblaient critiques lorsqu’ils considéraient leur rapport à l’avenir 3, 86 sur une échelle allant de 1, très négatif, à 6, très positif. Les plus « pessimistes » étant les chargés de missions et assistants administratifs ; les encadrants exprimaient davantage d’espoir. On notait ici un lien significatif avec la fonction de l’agent.

De plus, on remarquait qu’une part importante d’agents avait le désir ou envisageaient de changer de métier et de direction. Ainsi, à la question « Aimeriez-vous changer de métier ? De direction ? », les agents répondaient ainsi :

Ils précisent également qu’il leur arrive de s’absenter parfois parce qu’ils ressentent une fatigue, un épuisement, ou un manque de motivation ou encore une peur d’aller travailler. Ainsi, à la question « Vous arrive-t-il au moins de temps en temps de vous absenter pour une des raisons suivantes ? », ils répondaient :

Enfin, les agents estimaient que leur travail affectait leur état de santé (4, 03 sur une échelle allant de 1 à 6). Ceux qui l’exprimaient pus fortement étaient les encadrant (5, 5). On observe un lien significatif avec la fonction exercée. Cette perception semble avoir évolué au cours des 12 derniers mois. Il est possible que les changements intervenus aient eu un impact sur la perception de l’évolution de l’état de santé des agents.