2.2.1. Présentation générale de la troisième étude

2.2.1.1. Vers une jeune pousse : Mobus.v3

Durant trois mois, les programmeurs se sont attachés à résoudre, en priorité, les problèmes de connexion. Tout d’abord, ils ont détecté un problème venant du matériel utilisé lui-même : les ordinateurs de poche HP iPack6510 présentaient des instabilités, pas assez d’autonomie et pas assez de mémoire pour supporter l’utilisation quotidienne de Mobus. Ensuite, l’application a été modifiée pour évaluer régulièrement l’état connecté ou non du PDA. Si le système détecte une interruption de la connexion au serveur, une reconnexion est provoquée automatiquement. De plus, les informations sont stockées localement, sur le PDA, afin qu’à l’écran, l’utilisateur ne se rende pas compte de l’interruption de connexion puisque ses activités ne disparaissent pas et que le signalement de symptômes reste accessible. Les informaticiens ont ensuite modifié le logiciel des patients d’une part, afin que chacun puisse personnaliser la sonnerie signalant le début et la fin de chaque activité. De plus, la nouvelle version de l’application dédiée aux patients permet de préciser pourquoi une activité n’a pas été réalisée : parce que le patient ne veut pas la réaliser, veut la réaliser plus tard, ou bien a oublié de la réaliser à temps. D’autre part, l’interface dédiée aux intervenants a été adaptée pour une utilisation depuis un ordinateur de bureau, tel qu’il avait été suggéré par les aidants eux-mêmes lors de l’étude pilote précédente. En effet, la portabilité du PDA ne s’avérait pas indispensable pour les aidants : il n’est pas prévu qu’ils fassent un suivi de leurs patients en continu ou à leur domicile. Aussi, le choix a été fait de privilégier un affichage, une navigation et une entrée de données plus agréables offerts par le grand écran, le clavier et la souris d’un ordinateur de bureau.