Section 1 les ambitions du futur à travers les points de vue des acteurs

Il nous faut tout d’abord recenser les attentes des principaux acteurs et essayer de définir des options de politique. Il s‘agira donc des éléments d’aide à la décision publique.

1 Les attentes des acteurs

Les entretiens menés auprès des différents acteurs du secteur nous révèlent un certain nombre de difficultés caractéristiques du système de TRIV. Ces dernières ont donc été prises en compte pour définir les besoins pour l’avenir du secteur.

Ainsi pour les voyageurs, l’urgence se situe dans la modernisation des services de transports prenant en compte tous les éléments nécessaires à la réduction des coûts liés (diminution de temps de transport, de l’inconfort, de surcharge des véhicules de transport) mais aussi de l’accessibilité aux gares routières.

Pour les entreprises artisanales ou sociétés, la problématique se résume à la compétitivité du secteur mais dans un contexte plus concurrentiel. Ces entreprises s’imaginent mal gagner en compétitivité alors qu’elles supposent que la concurrence est loin d’être loyale. Ces aspects se ressentent surtout sur les tarifs pratiqués qui doivent suivre une fourchette prédéfinie par le pouvoir public qui pourtant est loin d’être respectée par les artisans transporteurs. Il y a aussi l’utilisation de bus trop vétustes qui sont sources de nuisances. En effet, aucune mesure concrète n’est actuellement en vigueur dans le but d’éradiquer ces nuisances.

Quant à l’Etat et tous ses démembrements, gagner la confiance des acteurs et leur faire respecter la réglementation est devenu crucial. Les préférences à ce niveau sont pour une concurrence non pas à travers la tarification mais par la qualité des services offerts. Cette dernière qui allie confort et sécurité serait de nature à diminuer la pollution, la dégradation des infrastructures routières, les accidents de la route grâce à l’utilisation par ces entreprises des véhicules modernes et beaucoup moins vétustes. Ainsi donc, l’Etat fait de la compétitivité des entreprises l’élément indispensable à l’efficacité du système. Toutefois, l’Etat reste conscient de la nécessité de coopération des entreprises pour la réussite de tout programme de politique de transport.

Les organisations sous-régionales partagent cette position de l’Etat mais dans l’optique la facilitation des transports inter-Etats. Il ressort l’importance de faire réagir les entreprises dans la compétitivité sous-régionale.