Mission à Bamako du 28 juillet au 11 août

A Bamako, nous n’avions pas de référent, mais les contacts par le biais du réseau SITRASS nous ont beaucoup facilité la mission. En effet, plusieurs acteurs de l’administration du transport étaient venus au LET, la plupart d’entre eux pour l’Université d’Eté dont ils gardent des très bons souvenirs.

Dès le deuxième jour, nous sommes entrés en contact avec Monsieur Malick Kassé, chef de la Division Etudes et Planification de la Direction Nationale de Transports (DNT), déjà prévenu de notre arrivée par Monsieur Joachin Meda, de la DGTTM de Burkina Faso. Tout s’est alors bien passé. Au fur et à mesure, nous avons rencontré plusieurs personnalités de l’administration du Transport.

1 Direction Nationale des Transports

DGA Monsieur Ousmane Albou Kader Touré

DEP Monsieur Malick Kassé

2 Direction Nationale des Routes

DG Monsieur Diallo Issa Hachimi

Chargé d’études DNR Monsieur Almeimoune Ali Maiga

Service des Données Routières Monsieur Mary Traoré

3 Autorité Routière

DG Monsieur Mory Kanté

4 Direction de Régulation de la Circulation et de Transports Urbains DRCTU

Chef section études des transports Monsieur Boubacar Koné

5 Cellule de Planification et de Statistique

Directeur Monsieur Dramane Traoré

Toutes ces personnes nous ont réservé un accueil chaleureux, et ont mis à notre disposition de la documentation.

A Bamako, les problèmes ont commencé avec les sociétés de transport. Malgré notre autorisation de recherche et la recommandation du directeur de la DGTTM-F, nous avons rencontré beaucoup des difficultés. Les sociétés étaient très peu accueillantes, à peine si les responsables avaient constaté notre présence. Il fallait donc insister pour pouvoir parler avec un responsable de l’exploitation qui daigne enfin prendre notre questionnaire et nous donner un rendez-vous. Rendez-vous pas toujours pris en considération par la personne qui devait nous recevoir parce que dans la plupart des cas, au jour et heure convenu pour le rendez-vous, cette personne était généralement absente et parfois toute la journée. Nous avons même attendu des heures (de 10h à17h) pour obtenir une rencontre. Cependant cette situation était insupportable si le résultat était infructueux. Toutefois, nous insistons quitte à recommencer le lendemain et même le surlendemain comme c’est fut le cas à «Bittar Transport» et à la «SOMATRA». Finalement notre obstination a été récompensée. Or, tous ces va et vient et appels téléphoniques n’ont jamais été portés à la connaissance du responsable chargé de nous recevoir. Il fallait donc insister et rencontrer coûte que coûte le directeur et là tout changeait. L’accueil était chaleureux et généralement notre interlocuteur était content que l’on s’intéresse à son activité. Le DGA de Bittar Transport (société qui fait également le transport des marchandises et le transport urbain) nous a dit que pendant les longues années qu’il est à ce poste, aucune étude à sa connaissance n’a été faite sur le transport routier interurbain des voyageurs. Il apprécia donc notre recherche nous demanda comment accéder à cette formation d’Economie de Transports ou même à l’Université d’Eté au LET car il avait déjà rencontré des personnes de l’Administration des Transports en ayant bénéficié.

Cette stratégie adoptée (attente pendant des heures pour rencontrer le responsable en personne) nous a conduits à des résultats semblables à la SOMATRA, à Binké Transport, à Africa Tour, et à Gana Transport. Cependant Bani Transport et la SONEF nous ont fait perdre beaucoup de temps et sans aucune considération : nous avons été refoulés avec brutalité surtout à Bani Transport. Nous attribuons ces réactions à un manque d’instruction et de considération de la personne humaine.

Ainsi sur les 7 sociétés considérées, 5 ont été enquêtées. Finalement, nous avons recueilli un grand nombre de données, et dans les délais.