1.2. La didactique de l’écrit

L’abord de l’écrit en général et des écrits scolaires en particulier s’est fait selon deux points de vue. Longtemps, on a agit comme si la compétence rédactionnelle était un don. On savait écrire ou on ne savait pas le faire et des explications n’ont pas manqué qui ont défendu le principe de l’innéisme. Mais plus modestement, l’idée la mieux partagée par cette première tendance est de considérer l’écriture comme le produit d’une intelligence stimulée par un triple processus : l’imprégnation, l’observation, l’imitation. Par la suite, on est venu à considérer l’écriture comme un apprentissage, une compétence à construire et à développer sur la base d’une ingénierie pouvant impliquer, si besoin, une intervention plurielle (le didactique, le psychologique, etc.). De chacune des ces positions, se dégagent une philosophie, une manière de voir, un modèle pédagogique. Et si le rôle médiatif du texte littéraire est reconnu par les uns et les autres, des différences existent quant à son utilisation. Nous rendons compte de cette évolution.